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Par Charles-Edouard!Le blog est assailli de SPAM, du coup: sur un article récent, les messages sont publiés de suite. Sur un article ancien, ils sont modérés...
L'intermittence, c'est imparable
Quand vous êtes à 4/7, il est bien normal que le 3/7 vous titille. A chaque fois, vous êtes là et ça marche. Et comme ça marche, vous en êtes là; Alors pourquoi ne pas allez plus avant? C'est Darwinien et récursif: à chaque incrément vous, et votre virus, êtes dans un nouvel environnement. Il n'y a pas, à proprement parler, d'intention. Les uns s’arrêtent, au jugé, au pré-jugé dirons-nous, à X/7. Mais ce n'est que provisoire et ce n'est qu'une question de temps qu'ils ne reprennent leur cheminement, à chaque fois plus étonné de leur extraordinaire réussite: ils la croient exceptionnelle: il n'en est rien ! Trouvez-moi ne ce serait-ce qu'un seul échec avec Triumeq® en 2/7 ou Eviplera® en 3/7!
L'intention, ou l'objectif dirons-nous, est le plus souvent la crainte d'effets secondaires. Une fois à 1/7, on peut dire, pour sûr, objectif atteint! Cela n'a pourtant rien d'objectif: la réduction d'un facteur 7 d'un surdosage d'un facteur 15-25 (ex. DTG) n'a rien d'une réussite objective.
La toxicité n'est pas ma motivation initiale
Mon entrée dans l'intermittence n'a rien avoir avec la toxicité, que, comme beaucoup, je n'avais pas identifié comme telle, et qui avait déjà fait son travail de sape, avec conséquences et séquelles qu'on allait découvrir et que le simple petit passage à 6/7 allait révéler. Je connais bien cet état d'esprit de la patiente qui ne voit pas la toxicité sournoise, la nie, je l'ai partagé...
Mon intérêt personnel ne vient pas de là, donc il ne s'y cantonne pas. Une école de pensée envisage une réduction, voire disparition, du réservoir. On voit de temps à autre une manip explorer des cocktails d'inversion de latence ou le rôle de DTG. L'inversion de latence était mon dada. Je l'ai fait. En France, je dois bien être le seul! Car, s'il existe bien une clique de péroreurs, il n'y a jamais eu la moindre manip. Ce sont des raisonneurs en fauteuil à bascule.
Ananworanich, CV rapprochées et FASEB-1
Je n'apporte plus le même crédit à l'inversion de latence, mais j'ai bel et bien fait comme Ananworanich (clinicienne first-in-class), avec une différence notable: là où elle dispose d'une trentaine de volontaires, 15 dans chaque bras, moi, je ne n'en ai qu'un sous la main.
On essaie le cocktail, en double aveugle, puis on interrompt le traitement pour voir s'il existe une différence de temps au rebond. Pour l'instant, NADA... Le temps au rebond est identique dans les deux bras (intervention et contrôle): 2-3 semaines. La difficulté n'est pas là... Nous ne bénéficions d'aucun support clinique à nos explorations légitimes (les anciens combattants américains le font, donc c'est légitime et éthique).
C'est là que j'ai découvert que l'on pouvait faire la CV sans ordonnance! Ça coute, mais, c'est possible. Sauf que... Voici ce qui n'est pas possible: faire une interruption de traitement et aller au labo y faire une CV le Lundi et le Mercredi, chaque semaine, le temps que ça remonte. Là, la FRAU du labo, m'avait mis en garde: les CV hors prescription = OK, mais l'acharnement CéVétique = NEIN. Et à l'époque, les labos qui offraient ce service n’étaient pas nombreux. Aujourd'hui on pourrait établir une stratégie vagabonde et procéder exactement comme Ananworanich...
Sauf que, là aussi, la méthode Ananworanich elle n'est pas top: il faut laisser remonter le virus, puis ressupprimer, ce qui peut prendre du temps et vous soumet au risque de voir votre médecin-crétin vous changer de combo par la même occasion. Aujourd'hui avec DTG, ressupprimer c'est simple et sans la menace de la résistance. Aujourd'hui je n'hésiterai pas, d'ailleurs je n'ai pas hésité à resupprimer au DTG comme on l'a vu.
Là, j'ai découvert FASEB-1, et la possibilité d'explorer l'Eclipse, progressivement, par petits pas. C'est beaucoup plus long, mais, l'épargne pharmaceutique (toxicité en moins) c'est déjà cela de pris!!! Même si vous échouiez à la rémission (vous ne seriez pas seule), vous aviez autant de boites de médoc restée dans le placard, et ça, c'est pas mal. On y reviendra peut-être un jour...
Mon objectif c'est la rémission!
J'ai mis un peu d'eau dans mon vin et me contenterai d'une rémission aux petits pieds, du genre 1/30, ça m'irait très bien. A 1/30, j’arrête, c'est promis.
La philosophie actuelle en la matière est anti-scientifique: Si vous arrêtez, le virus reprend à tous les coups et illico qui plus est: c'est faux on le sait maintenant: l’Eclipse est et elle est de 2-3 semaines. En plus il existe une proportion notable de patients chez qui la réplication ne reprend qu'au bout d'un mois, voire ne reprend pas du tout. Alternative, orthogonale, est de dire que si l'on prend 7/7, on reste supprimé à coup sûr, ce qui, là aussi, est inexact: il y existe des exceptions (on y reviendra peut-être).
Entre ceux 2 propositions orthogonales, à l'exact contrario l'une de l'autre et tout aussi fausses, il existe un champ des possibles inexploré: que se passe-t-il quand on fait un sevrage lent? Ça personne ne l'a fait, sauf moi: on fait X/Y (X pouvant être 1, 2 ou 3, on y reviendra) et on étend Y : 7, 10, 12, 14,... 21...
Plus on avance, plus on dispose d'outils (molécules, CV, mesure du réservoir...) et de preuves concordantes sur l'Eclipse. Mais de façon étonnante, cela n’intéresse pas les cliniciens: quand j'en parle, ça fait flop, ce qui prouve que le Silicianisme est profondément ancré dans l'esprit de gens qui ne sont pas réputés pour leur sagacité. Le monde sans Peytavin, sans Rouzioux et sans Siliciano est pourtant un monde plein de potentialités, accessible à tout à chacun.
Je passe à 1/12!
Mon 1/10, en formule extra-Leibowitchienne, cette fois-ci, a été validé. La NFC-3 me va très bien (Nouvelle Formule de Charles-Edouard!), donc on avance, prudemment, comme d'habitude, et on viendra compléter, sans sourciller, de nouvelles molécules, le moment venu. Nous sommes complétement affranchi du bon vouloir de la pègre médico-pharmaceutique, de tous ces prétentieux qui ne firent jamais rien. Libre, enfin libre... Et bientôt (semi-) guéris!
la surmédication est une chance si vous savez en tirer parti!
Les commentaires
Anonyme 5 Oct. 2019
Coucou
RépondreSupprimer1/12 !!! super la bonne nouvelle !