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2020/07/25

Des Nouvelles de L'Eclipse (2)


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L'Eclipse s'allonge avec les (nouveaux) INIs
et LIVE COVID...

Par Charles-Edouard!

DTG change tout... et rien à la fois


Faisons l'hypothèse A que l'administration 'moderne', c'est à dire plus tôt et avec DTG (ou BIC), qui sont en tête de la recommandation de première intention, donne une possibilité significative de contrôler le virus. En effet Hocqueloux a affirmé, un peu naïvement, que pour espérer guérir il faudrait traiter plus tôt, plus fort. Vous et moi, ça nous fait une belle jambe, nous sommes déjà dans le traitement et, pour nous, le projet de traiter plus tôt ne nous concerne pas. Qu'importe... Pour tester l'hypothèse A, on prend des patients 'modernes', au sens de A, traités tôt avec un INI de deuxième génération. On interrompt le traitement et on regarde si l'un des patients contrôle le virus. Et on compare... On compare à quoi? A l'historique... C'est à dire la période où l'on différait le traitement quelque peu, et où les INIs de première génération n'existaient pas. Rien de mieux, donc comme comparateur que la série de Davey, qui date de 1999, soit 2-3 and après l'arrivée des trithérapies... Mon tableau avec les éclipses publiées est ici: Temps au rebond: je te vois enfin!

 Pt.  T50 
 1  5,4 
 2  3,8 
 3  8,9 
 4  11 
 5  47 
 6  8,4 
 7  9 
 8  9,8 
 9  5,6 
 10  12 
 11  9,8 
 12  11 
 13  8 
 14  15 
 15  13 
 16  12 
 17  7 
 18  7 
























Valeurs historiques (Davey 1999)


source : jstor.org/stable/121215.
Dans la série de Davey, la présence d'une Eclipse à 47 j. fausse la moyenne (11) et l'écart-type (9) au point de laisser croire qu'il existerait, statistiquement, des valeurs négatives. En retirant ce patient à Eclipse exceptionnellement longue, on obtient une moyenne de 9,2, une médiane de 9 et un écart-type de 3, ce qui est déjà plus raisonnable.

Avec ces valeurs corrigées, le nombre de patient ayant une éclipse de moins de 7 j. (6 ou moins) est de 16%. Avec le calcul de Davey, on trouverait 29%. En intermittence clinique, ICCARRE et Faucy trouvent à peine 2-3%. Pour le calcul on utilise onlinestatbook.

Le risque 'classique' est moins élevé qu'il n'y parait


La première erreur consiste à retenir une valeur exceptionnellement élevée (47 j.), qui est une valeur à exclure (outlier). La deuxième est de prendre une modélisation statistique, de Gauss, qui est symétrique, alors que l'Eclipse n'est pas symétrique: il n'y a pas d'Eclipse négative. Quand la série est temporelle, stochastique, il convient d'utiliser un modèle de Poisson. Mais bon... Faisons comme si, vu que ce qui nous interesse est un ordre de grandeur. Il est évident qu'une patiente avec une Eclipse de 3,8 j. ne peut espérer réussir le 1/21... Dans la vision classique, à l'époque de Davey, on peut avoir une appréciation du risque telle que, même le modeste 4/7 affiche un risque statistique.

Voici le risque calculé de facon très primitive, sans intégrer le moindre facteur de risque. En 4/7, avec les chiffres de Davey, on trouve 19 % de patients à risque d'échec. Avec les chiffres corrigés, on trouve 2% , et, en clinique, on trouve très peu (ex. zéro echec intrinsèque dans ANRS-4D). Donc le risque est sur-évalué. Disons quand même que cette erreur d'évaluation, commise par nombre de médecins 'spécialistes', et à laquelle ICCARRE apporte un démenti, est, disons, pardonnable à priori. Un Gileaolatre aurait pu arguer de ce risque putatif pour tenter de bloquer ANRS-4D, à priori. Si on regarde d'un peu près, cela ne tient pas, mais bon... C'est le passé.

Ce que Davey prétend, Leibowitch dément


D'après Davey, chez qui l'Eclipse la plus courte est de 4 j., faire le 5/7 (FOTO - Dr Cal Cohen) c'est possible, mais dans Davey 'Classique', le taux d'échec attendu à faire 2/7 'direct' est de 25 %. D'ailleurs, il n'y a pas eu un Truchis, un Leibo ou un autre pour tenter le 2/7 "direct". A la lumière de dônnées Davey sur l’Eclipse, le 2/7 (voire 1/7) serait déraisonnable. Sauf que Les 2/7 sont passés par 3/7, validé: ils ne portent plus le risque des 3/7... Le risque à échouer, en méthode progressive est de R(2/7)-R/3/7), c'est à dire 25% -21% = 4%; en risque Davey recalculé, c'est 5%.

Comme Leibowitch a montré que l'on peu palier à évenement négatif (l’échec virologique), en repassant à 7/7 illico, le risque est doublement minime; il est inférieur à 5% et la conséquence négative du risque (l’échec virologique) est sans préjudice, puisque l'on sait rattraper. A titre personnel, on pourrait la trouver mauvaise d'échouer à 2/7, mais bon, là il faudrait se faire une raison...

En pratique Leibo constate un taux d'échec beaucoup plus bas, car il joue aussi un peu sur la fenêtre pharmacocinétique, en utilisant préférentiellement et quasi-exclusivement NVP (ou à la rigueur EFV). Dans cette optique-là, le 1/15 est inenvisageable, hormis peut-être quelques cas exceptionnels.

Avec la Nouvelle Eclipse tout va changer!


Avec la nouvelle Eclipse, cela va changer, et de façon encore plus marquée avec l'arrivée d'Islatravir.

Live COVID


Multi-thérapie: Pour l'instant le concept reste un peu flou mais cet article du Le Collectif Citoyen pour FranceSoir (dont nul ne doute qu'il soit brillement inspiré) Covid-19 : Quel est le traitement standard ? Inclut-il l’hydroxychloroquine ? ouvre une ère nouvelle: celle d'un cocktail/parcours de soin où HCQ ne serait plus qu'une option. L'hystérisation autour d'HCQ (et l'interdiction faite aux pharmaciens de la dispenser, mais pas aux médecins de la prescrire, si, si, c'est le ridicule francais voir: Liberation: Covid-19 : la délivrance d'hydroxychloroquine est-elle de nouveau autorisée ?) est telle qu'il faut bien envisager une alternative. Pour moi même et mes proches, je ne resterai pas sans rien envisager.

Et faire mienne cette stratégie: "soigner le mieux possible les patients qui se présentent. Cela veut dire les tester, évaluer l’état de ceux qui sont positifs et les traiter avec les thérapies disponibles." (source Covid-19 – Entretien avec celui qui est au cœur des polémiques : Didier Raoult)

Mes outils disponibles: Atazanavir, Doxycycline, Zinc. Pas de PCR, mais on peut y accéder si besoin, et donc initier un traitement et l'interrompre si le PCR revient négative. Le très vaccinaliste B. Gates a déclaré que le PCR , si les résultats ne sont pas rapides, ne sert à rien... Si, cela sert à interrompre un traitement pris à l'aveuglette. Il m'importe assez peu de savoir si cela marche ou pas au point d'en faire ou non la recmmendation, ce qui n'est pas mon objet. Moi, je traite, et pas au Doliprane!

Dans l'actualité... Au fil de l'eau


La pitie salpetriere publie ses résultats en 5/7 et 4/7, sous INIs, Efficacité des cycles courts intermittents d'entretien à base d'inhibiteurs de l'intégrase chez les patients VIH virologiquement supprimés. Ca marche! Vous vous attendiez à quoi ?

Le génie du français


Je trouve cette vidéo, anachronique, dans l'air du temps...

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bon Week end, bonne bourre et pas trop de médocs ... Hein?


2020/07/12

Des Nouvelles de L'Eclipse (1)


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Une Nouvelle Eclipse est apparue
Suivi du LIVE COVID

Par Charles-Edouard!

Lescure c'est l'anti-médecine, l'anti-science, l'anti-nous: il est de nos ennemis (source), et son retard à publier les effets délétères du Remdesivir nous rend encore plus méfiants.

On laisse JCM commenter:

Hallucinant la dissimulation du médecin sur les vraies causes des changements de recommandation.
Le problème avec Lescure, c’est qu’il ressemble à Gamelin, il n’agit que quand il est sûr , et n’attaque que s’il est en dernière ligne. [...] Alors, M Lescure, Iccarre ou pas Iccarre? Le problème c’est que même si Iccarre ne marche pas bien, alors qu’on subodorre plutôt qu’il marche bien, plus personne n’a vraiment envie d’attendre et encore moins de suivre désormais les conseils prudents (et surtout prudents pour lui-même), du Dr Lescure.


Une Nouvelle Eclipse est apparue: vous ne l'aviez pas observée !


Voici comment se présente l'affaire. Un nouveau médoc apparait, plus 'puissant' que les autres, avec des opportunités en terme d'éradication. Donc on essaie... Ca ne mange pas de pain et ca occupe. On met une bonne poignée de patients sous une combo prometteuse (en général, plutôt costaud) et on regarde si ce super-régime favorise les PTC: Post-treatment Controllers. Avec un peu de chance on peut y arriver, occasionnellement, puisqu'à force de traiter tout le monde, sans distinguo, on traite aussi les 1% qui contrôlent naturellement. On ne s'étonnerait pas d'en trouver 1 ou 2, par chance. Il y a peut être une affaire de ce genre ici (Un traitement expérimental pourrait avoir éliminé le VIH chez l'homme, selon les médecins), mais ce n'est pas notre sujet du jour. Dans l'étude qui nous intéresse, on ne va pas en trouver... Manque de chance, petit effectif... Qu'importe. Les patients prennent machin-chose, on arrête, on fait le suivi biologique (la PCR... Suivi biologique, cela n'a rien de médical, on peut faire la même chose avec des souris, des chauves souris ou des pangolins.... Pas de chance (enfin, si... ça arrange bien les Gileadolatres), ça ne marche pas ! Alors les marchands d'articles de variétés et de colifichets, à 1000 eu. /mois, quand même, s'extasient: on ne peut pas mettre fin au traitement. A la différence des profiteurs de la situation, moi, j'aimerai bien que ça marche... Pas vous ? Et ce que j'ai essayé, avec l'espoir infime que cela puisse marcher, n'a pas marché. Fermez le banc, la Charles-Edouard c'est du pipeau, du Fake-News, du Danger Public... Vite Appelons la Miss Avia et sa sulfateuse.

Le rebond a lieu, implacablement, mais pas tout de suite


Leibowitch n'a jamais dit que l'on pouvait mettre fin au traitement.Jamais... L'argument est que le rebond a lieu, implacablement, mais pas tout de suite. Dans un pays qui a éradiqué le virus, on peut lever le confinement et vivre dans la peur d'une deuxième vague. Pas top comme méthode. On peut, alternativement, lever le confinement des actifs la semaine, pour confiner les week-end uniquement (Castaner aurait adoré cela contre les GJ). Il y a des alternatives aux diktats à la con... Deuxième vague ou pas, chacun voit que le délai à la deuxième vague, donne du répit, et qu'il faut en profiter !!!. Sinon, ça devient usant...

Faucy et Chun de retour sur le rebond et ... L'Eclipse


Michael C Sneller, sous la supervison de Anthony S Fauci et Tae-Wook Chun publie Cinétique du rebond VIH plasmatique à l'ère de la thérapie antirétrovirale moderne.

La conclusion est indue, mais les dônnées brutes publiées


La conclusion ne correspond pas au corps de l'article, ce qui n'est guère étonnant avec Faucy-la-couleuvre, mais les dônnées sont là, sont récentes et exploitables. Il aura fallu des années et des années pour documenter, à l'intention des comités 'd'éthique', que l'interruption analytique est sans danger et peut être utilisée pour voir/verifier/valider une intervention, quelle qu'elle soit. Il n'y jamais eu aucun danger, mais il en va ici des Lacombe/Pialloux/Hydroxychloroquine américains qui bloquent toute vélléité d'essai clinique. En France, ils réussissent parfaitement puisqu'il n'y a jamais eu un seul essai clinique de recherche en réservoir/remission. Jamais.... Mais aux USA, il y en a... Et ils sont légitimes car les US font de la recherche sur le réservoir et les ATI (Interruptions Analytiques du Traitement) y sont jugées acceptables. (En France, la question ne se pose même pas, vu qu'on y a pas la moindre idée à tester). Les ennemis objectifs de la Recherche, les Gileadolatres américains, arguent que ce qui était tolérable hier, ne le serait peut être plus avec les nouveaux médocs caviar. C'est con, mais faire perdre du temps est une tactique classique.

Donc la Faucy & Co veut montrer que non, c'est comme d'hab! C'est là la conclusion à laquelle ils voulaient arriver. Pour y arriver il faut des dônnées, et les publier, et là, ces dônnées nous éclairent, une fois de plus sur l'Eclipse. Or, en comparant les Eclipse d'antan et les éclipses modernes on voit un changement très important... Pour le voir, il faut reprendre les dônnées d'antan et celles qui viennent d'être publiées...

Eh bien... On verra cela une prochaine fois...

13/07: Le Live COVID reprend


On reprend le live COVID, car, il y a bien des choses qui nous concernent... En attendant, Politico a publié un avis intéressant: Hydroxychloroquine et remdésivir : petits repères pour tenter d’y voir plus clair dans le "match" des traitements contre le coronavirus

15/07: Double co-incidence est un élément de preuve


France Soir: Covid-19: l’hydroxychloroquine marche, une preuve irréfutable. L'argument est simple: la Suisse autorise normalement HCQ (pour rappel le FDA américaine fait office d'agence pour la Suisse, qui lui paie une quote part). Ça se passe plutôt bien. Suite à @LancetGate (on attend toujours le procès des faussaires...), la Suisse est infectée par le Virus de L'interdiction: elle interdit. 13 jours après la mortalité (ramenée aux cas résolus) grimpe, grimpe. Entre temps la Suisse reautorise, et, 13 jours plus tard la mortalité se renormalise.

Si vous voulez éviter de mourrir, il faut prendre HCQ 13 jours avant de ... (NE PAS) Mourrir... Macron, lui, nous dit qu'il n'en prendrait pas (on s'en fout... C'est le boss à Véran, donc discrédité...) ... Attend que la Brigitte l’attrape (le virus pas le Macron), tu vas voir qu'il va changer d'avis vite fait... Sinon tant pis pour lui...

Le génie du français






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la surmédication est une chance si vous savez en tirer parti!