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2023/07/18

Ultimes résultats d'ICCARRE


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Ultimes résultats d'ICCARRE

Par Charles-Edouard!



C'est là qu'une inscription aux recommandations officielles serait bienvenue. Il doit s'agir de jours CONTIGUS, c'est-à-dire sauter deux jours contigus, comme le samedi et le dimanche. Faire la VL juste avant de recommencer (par exemple, VL le lundi matin, puis premiers médicaments pour la semaine).

L'article officiel de QUATUOR est disponible (voir ici) et voir mon Guide Pratique. Voici la conclusion:

Ces résultats montrent la non-infériorité de la stratégie de traitement d'entretien de 4 jours consécutifs de traitement et de 3 jours de repos par rapport à la stratégie de traitement d'entretien de 4 jours consécutifs de traitement et de 3 jours de repos.[...]

Commence éventuellement par 2 jours d'arrêt... Juste pour t'habituer. Garde à l'esprit de respecter scrupuleusement le rythme !


Les derniers résultats d'ICCARRE


Dans l'été qui précéda de 9 mois sa disparition, Jacques Leibowitch et moi-même travaillions à concevoir une suite à QUATUOR. Pas DUETTO, comme il a été fait, mais bel et bien la transition vers 3/7, 2/7 et enfin 1/7. Il a alors mis à jour le suivi de sa cohorte et decidé de publier ces résultats comme suite de ses publications FASEB-1 et FASEB-2.

Avec sa disparition, regrettée, la publication de FASEB-3 n'a donc pas eu lieu. Elle pourrait... Mais qui pour s'y atteler ? Le tableau, lui, existe et je l'ai retrouvé dans mes papiers! Alors je le partage! Autant que tout le monde en profite! Avoir ce tableau, est un avantage pour les explorateurs d'éclipse et de guérison pas-à-pas. Il renseigne sur beaucoup de choses :

- les nouvelles pistes
- le taux d'érosion
- les choses à éviter
- la persistance de suppression, malgré le temps qui passe

Le tableau...Probablement, le dernier...



Ce que ce tableau nous confirme...


Isentress: L'usage d'Isentress, médicament à la biodisponibilité erratique, ne convient pas avec cette posologie ultra-réduite (400 mg au lieu de 800 mg et 3/7, soit donc 3 cachets, problématiques, au lieu de 12)

Très bonne tenue dans le long terme des solutions autour de NVP. J. Leibowitch avait renforcé avec une quatrième molécule, autrefois Videx, aujourd'hui disparue, et recemment ABC, en remplacement.


NVP est un inducteur du métabolisme de DTG. Au début, il ne le savait pas (c'est pourtant dans la littérature). Les dosages l'ont confirmé, donc la prise concommittente de NVP+DTG, certes prometteuse à priori, est probablement à éviter.

Le Combinaison du très puissant DTG et du très puissant ATZ (Atanazavir, aka. Reyataz) est doublement prometteuse. Très forte puissance et synergie pharmaco-cinétique! Cela évite aussi de prendre TDF ou ABC... C'était là la nouvelle voie à explorer.

Au passage à 1/7 avec NVP: J. Leibowitch est un temps revenu en arrière, preferant le 2/7 au 1/7. Ce qui a pour effet de doubler la dose. De même, il preferrait ajouter une molécule. Pour ma part, plutôt que de me limiter à 2/7, j'ai préferré passer à 1/7 (puis 1/15, puis 1/21...) en montant la dose ...
En effet, NVP a un 'volume de distribution' important, c'est à dire qu'il faut remplir ce volume AVANT de voir la dose plasmatique monter. Ce n'est fréquent mais pas rare, HCQ a cela aussi. Pour y palier, on double la première dose. Ce qui dans le cas de l'intermittence se traduit par on double la dose. J'y reviendrai, si cela vous interesse...

Un Taux d'érosion plus faible qu'en 7/7


Inévitablement, parce une les patients ne sont pas des robots, il y a toujours, bon an mal an, des échecs. C'est comme cela... Avec les médicaments mal tolérés, le taux d'érosion est élevé. Historiquement, les plus bas étaient avec NVP, chez les patients déjà stables sous NVP, env. 2% par an. Dans Quatuor, le bras de contôle est à 3 % (et, c'est le contrôle, en 7 sur 7...). Et bien le taux d'érosion en 2/7 n'est pas moins bon. On aurait pu le soupçonner... Et, ce n'est pas vrai, en tous les cas, si on daigne regarder ces données au lieu de faire des suputations malveillantes: on ne voit rien d'alarmant. Bien au contraire!

Aucun sur-risque au passage de N sur 7 à N-1 sur 7


On pourrait craindre, à priori, que le taux d'echec, à passer à l'étape suivante aille en grandissant. Inexistant, voire nul, pour le passage de 7/7 à 6/7, on pourrait le craindre élévé pour un passage de 3/7 à 2/7. En fait, il n'en est rien... Hormis les voies à éliminer d'office pour cause d'inéfficacité à l'intermittence, le reste du chemin est balisé. Pour un médecin, face à une patiente stable à X sur 7, il n'y a pas de raison statistique à croire que rester à ce rythme est plus sûr que d'avancer d'un cran.

Pour la toubib... Qui n'a donc pas une connaissance intime et fiable du paramètre clef: la régularité. L'esprit vagabond de certains introduit un aléa qu'on couvrira d'un voile pudique: le hasard. Ca, c'est le point de vue extérieur. Moi, je n'appelle pas cela du hasard, mais de la triche pure et simple. La triche n'est pas dans le fait d'avoir pu être oublieux, c'est de jurer mordicus qu'on a bien suivi le rythme. Et comme il n'y a aucun contrôle, en particulier lors d'essais dit 'cliniques', mais qui n'en sont pas, on subit un certain flou... Mais, cela, la patiente qui pratique un rythme n'est pas dans le flo: elle sait intimement si elle y adhère à 100% ou moins bien.

Par exemple, on a des petits godets, avec la date. Ca n'empèche pas d'oublier, mais ca permet de savoir si on a oublié. Moi, c'est ZERO oubli depuis des années et des années: Zero.

C'est simple: il y a des pilluliers qui s'y prêtent bien... par exemple ceux à 4 cases par jour, soit 28. Vous collez une petite étiquette sur chaque case et vous écrivez la date. Et quand vous prennez vous barrez ou vous enlevez l'étiquette ... Ca prend 1/4 d'heure, et avec 2 plaques, je fais cela 1 fois par an. Ce n'est pas le bout du monde! En plus si tu as raté, tu rattrapes. Ca la patiente le voit, le sait, pour sûr. La toubib? Non... D'autant qu'on lui ment beaucoup. Pour la patiente sérieuse de chez sérieuse, stable depuis disons 6-12 mois à un rythme, il n'y a aucun risque à passer à l'étape suivante.

Vous faites comme vous voulez...


D'ailleurs, quand on exprime devant moi, une certaine réticence à passer à l'étape suivante, je ne dis rien... Je ne pratique pas la médecine, mon avis n'a pas à être suivi ou pas, donc je ne donne pas d'avis. D'autant que ce n'est qu'une question de temps que la patiente s'adapte au rythme, prenne confiance, et passe à l'étape suivante. Ce n'est qu'une question de temps... Ce qu'à faire, il n'existe aucun risque démontré. Et à la vue de ce tableau, pas même un risque soupçonné...

Jacques exprimait le regret, voire l'agacement, d'avoir parfois un peu de mal à convaincre de ce qu'il n'y avait aucun risque. Moi, pas... Vous faites comme vous voulez... Et pour l'appréciation du 'risque', vous vous fiez à vos préconceptions ou celles d'autrui, ou alors vous vous fiez au tableau ci-dessus.. Qu'importe, vous faites comme il vous sied. De toutes façons, le tableau ne montre aucun sur-risque...

Et, j'ai plus confiance dans ce tableau que Leibowitch m'a tendu que dans un article de l'ANRS ou du Lancet !!!

Droit à l'information / Judiciarisation


Un évenement récent a pour moi la plus haute importance. Lorsque je fais de l'enseignement pour adultes et que j'aborde la question de l'analyse en composante principale, je cite souvent l'exemple le plus connu de tous: la cohorte de Framingham, celle qui sacralise la théorie (fausse, probablement) du Cholestérol. Tout le monde connait et les facteurs de risques et leur importance relative, donc, comme Mr Jourdain, tout le monde connait cette analyse en composante principale mythique. Lors d'exercices que je faisais moi aussi dans un cénacle faisant autorité (Harvard...) nous nous entrainions à différents modèles sur un jeu de données: les données brutes de la fameuse cohorte. Effectivement, je retrouve bien le tableau des facteurs de risque. Mais une autre analyse (dite nestée) ne me donnait rien du tout.. Je voulais publier sur le sujet, aller plus avant, mais j'avais signé une promesse à ne pas utiliser ces données... De plus, je n'avais pas la certitude que ce soient les bonnes! J'ai découvert que ces données étaient jalousement tenues secrètes par les auteurs de l'étude Framingham, qui sonne de plus en plus comme une gigantesque supercherie...

Dans un autre évenement, je m'etonnais des résultats de l'essai qui consacre Elvitegravir comme Anti-retroviral de première ligne. Il y là quelque chose de bizzare. Jamais, jamais il ne m'etait venu à l'esprit qu'on puisse tricher dans un essai clinique: je les prennais pour argent comptant. Interloqué, je cherche sur la question de la triche et je la vois amplement discutée par Lorgeril, qui donne des exemples et des règles à suivre: C'est lui qui a mis à jour le Fraude de l'essai Jupiter.

Quand Lorgeril et consorts ont annoncé vouloir s'associer dans un effort pour une Médecine Scientifique Irréprochable, l'AIMSIB, je m'y suis inscrit dès sa création. L'une des revendications est la publication des données brutes en sus des conclusions statistiques. En effet, en science, on doit pouvoir reproduire... Reproduire l'essai, ce n'est pas facile, donc, à tout le moins, reproduire les calculs! Ce qui a permis de mettre à jour l'astuce calculatoire de l'essai Levothyrox, c'est la publication, obtenue au forceps, des données brutes. Aujourd'hui, par voie judiciaire, on a pu obtenir les données brutes de l'essai Pfizer. Ca décoiffe!

Dans DUETTO, la fraude est au niveau de l'interprétation de la statistique: on y reviendra!

En publiant les données brutes de sa cohorte marseillaise, Raoult a fait une première mondiale et j'espère de toutes mes forces que le pli sera pris un jour de fournir au public la possibilité de refaire les calculs dans tous les sens: donc oui, Raoult dit avoir fait une première mondiale, et oui, c'est le cas, et oui, je salue chapeau bas, une telle démarche: elle est salutaire!

Morceaux d'Anthologie: Pr Raoult vs Pr Molimard


Le Pr Raoult répond (enfin!) à l'argument du Pr Molimard (la pharmaco-cinétique de HCQ) par un argument circonstancié. Enfin, dis-je, car il convient de répondre précisement aux questions un peu techniques au risque, sinon, de faire dans la zizanie. La réponse apparait dans une interview sur Radio Courtoisie, aujourd'hui archivée donc payante... J'en ai mis l'extrait utile ici.

Dans l'actualité


Publication (en Français...) sur ce qu'il faut bien appeler corruption: Liens entre associations de patients et industrie pharmaceutique... . Il s'agit ici des seules associations... Je vous laisse imaginer tout ce qu'il existe de corruptions dans le corps médical...

Le génie français


Effets de manches, dramatisations, discount éloquant et vif... Jean Gabin dans une tirade qui semble d'une actualité éternelle. On peut en profiter sur YouTube

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On croit mourir pour sa patrie, on meurt pour des industriels" (Anatole France)