Rechercher dans ce blog et pages liées

2016/12/31

2016 c'est fini

Que retenir de 2016 ?

par Charles-Edouard!



Comme quoi c'est utile de lire ce blog et de se bouger le cul!

Le Talon d'Achille


La monothérapie de Tivicay ® attire, et, c'est normal! Que ceux qui ont eu des échecs virologiques avec Stribild® /Genvoya ® ou Isentress ® ne s'y risque même pas: c'est dans le rouge. Est-ce que rouge bave sur la case suivante, celle des gens qui auront utilisé Stribild® /Genvoya ® ou Isentress ® sans avoir connu d'échec? En première approche (Katlama), c'est une zone grise, bien grise... Avec 20 % d’échecs dans cette population, ça refroidit! Pour les autres, ceux qui n'ont jamais pris ni Isentress ® ni Stribild® /Genvoya ®, le risque est moindre. Est-il nul pour autant? A voir... D'autant que le Talon d'Achille s'inscrit sur l'ADN du patient, donc, peut se transmettre.

Talon d'Achille... Talon d'Achille... Oui... pour ceux qui sont l'ont, de facto, ils n'y sont pour rien...On ne savait pas... C'est la faute à personne. Mais ça c'était avant: maintenant on sait: pour les nouveaux, ce n'est pas un Talon d'Achille, mais un Cheval de Troie!

Cette Inefficacité du Dolutégravir (en mono) est soit acquise, soit transmise, soit innée.
Transmise ou innée, le patient ou son médecin n'y peuvent rien: c'est un talon d'Achille.
Acquise, ce n'est pas pareil! Aujourd'hui on sait... Et quand on prescrit (ou se laisse prescrire) c'est en connaissance de cause! C'est donc un Cheval de Troie, une ruse...

Syndrome d'Inefficacité du Dolutégravir Acquise: S.I.D.A. Eh oui... Toute cette affaire est celle d'une attaque sournoise de vos barrières naturelles par un agent infiltré, acquis par négligence. Dans sa construction, cela s'apparente bien à un SIDA-2: laisser entrer en soi un agent qui peut rendre inefficace une barrière, naturelle pour le SIDA-1, médicamenteuse pour un éventuel SIDA-2.

Pas sûr de chez sûr, à ce stade, ça mérite qu'on s'y intéresse et qu'on s'en prémunisse.

Genvoya® retoqué: VLAN!


Genvoya® n'a pas eu son AMM en 2016... Ça peut surprendre... Pas nos lecteurs qui ont compris les 2 points d'achoppement, non pas un seul, comme il serait trop facile de faire croire.

Gilead communique sur le seul écueil que constitue le niveau faible de l'ASMR (publication HAS). Communication n'est pas Information.

La négociation de prix a échoué: si Gilead avait baissé ses prétentions, elle n'aurait pas échoué. C'est une négociation de prix. Elle échoue, il est un peu facile d'en mettre la responsabilité sur l'acheteur, seul. Il y a bel et un bien un prix où l'acheteur aurait pu acquiescer. Le comité économique est notre seul rempart face à la voracité: c'est le seul... Hormis un éventuel Cheval de Troie, en son sein, il nous défend. Avec la commission de la transparence, c'est quand même plus difficile qu'avant de placer les 'copains'... Le nouveau système (Xavier Bertrand) se défend mieux.

Si l'on suit la HAS, la prescription ne devrait être envisagée que comme continuité d'une prescription de Stribild®/Genvoya ® ou Isentress ®. Et uniquement dans ce cadre là! Comment donner une AMM, au sens large, sans lui associer une restriction effective?

Pour l'instant le problème est provisoirement réglé: il n'y a pas d'AMM... Si Gilead arrive à lever l'obstacle numéro 1 (le faible ASMR), comment vont réagir les autorités administratives? Comment vont-elles protéger le patient naïf? Eh bien, on verra en 2017.
Pour l'instant la barrière institutionnelle a joué son rôle.

MiniDolu : ça a marché



Pour ce qui est de la monothérapie de Tivicay ®, on peut vouloir sursoir un peu... En attendant d'y voir plus clair.

Pour les plus téméraires, s'ils ont réussi la mono de Tivicay ® (1 an pour faire la validation), ils peuvent envisager la réduction ICCARRienne ou de réduire la dose.

Moi, j'aime bien MiniDolu, ça a bien marché (validation sur 6 mois)...

J'aime aussi le cycle court... A voir en 2017 (en fait j'ai déjà commencé un truc nouveau... Tivicay® + Lamivudine (DTG+3TC) le Samedi et Dimanche.)

Succès total pour 4/7 (ANRS-4D)


Pour les 96 patients qui étaient éligibles et qui ont suivi, sans tricher, le protocole, le succès aura été total: zéro échec.

Ce qui prouve que Leibowitch ne nous avait pas trompés... bon... L'ANRS passe à grande échelle: mieux vaut tard que jamais, mais que de temps perdu! Et de souffrances infligées! Sans compter le coût exorbitant! Ah si, on fera les comptes! ANRS-4D: coup de l'essai 600.000 Euros, économie annuelle 400.000 Euros: le meilleur placement de l’État!

En dépensant moins, à bon escient, on peut combler le trou, entretenu, de la Sécu et la sauver, sans mettre la France à genoux, comme le propose F. Fillon.

La cerise sur le gâteau




Adieu au triste clown!... On a gagné? Pas sûr! Là aussi que de temps perdu! Un quinquennat dont il ne regrette (tenez-vous bien...) que le faux débat de la déchéance de nationalité: les 1,5 millions de chômeurs en plus apprécierons et iront voter. Pas si simple quand on lit le programme Fillon pour la sécurité sociale (aimablement publié par le Canard), et dont public Sénat a diffusé le projet de mise en oeuvre au pas de charge.
Ce n'est pas joué!

Enfin, on est reparti pour une erreur de casting: la méthode du casting est une véritable cata: la primaire c'est sert à éliminer : reste le plus con... On a déjà donné! Pouffff...

Allez! Champagne!!!

Les commentaires


unknown 5 Jan. 2017


Charles-Edouard 8 Jan. 2017

Anonyme 14 janvier 2017


Chris 15 janvier 2017

Charles-Edouard 17 janvier 2017


2016/12/10

ils s'habitueront


Parmi les témoignages...

Par Charles-Edouard!

On lit ici le témoignage du patient ZERO: video


L'allègement en cycle court (6/7; 5/7; /4/7) est exploré depuis les années 2000 (environ), en parallèle (on peut dire concurrence), avec d'autres idées (ex. cycles long, interruption longues pilotées, monothérapies, etc.). Cette stratégie a été explorée, par 2-3 médecins chercheurs (ex. Dr Cal Cohen aux USA, Dr Leibowitch en France).

Il existe bien des vétérans du Cycle Court... Et ce sont des gens de chair et d'os.

Ils nous ont laissés leur témoignage dans les essais, qui sont autant de témoignages certifiés, publiés sous contrôle hospitalier: ex. ANRS-4D: ce n'est donc pas anecdotique.

Ils ont aussi témoigné (merci à eux!) ... L'éditeur propose un extrait:
http://www.pictorus.info/pdf/00_ExtraitICCARRE.pdf

Et aussi: Alexandre Bergamini: Sang damné, récit documenté, éds. Seuil, Paris, 2011.

Au rang des témoignages, palmsprings décrit:

Impose ta chance !(*)

De la part de notre grande copine, Myriam:

Serre ton bonheur ! (*)

Et de la part d'Hugo, pourtant bien frileux...

.... et va vers ton risque. (*)

Le Dr Jacques Leibowitch, lui, a écrit:






66 patients à 2 jours par semaines, sur 94, c'est 2/3 de ceux qui font l'allègement, soit 1 patients sur 2 de cet hôpital de l'APHP; et dit ici: J'ai une quinzaine de patients à 1 jour par semaine

A te regarder, ils s'habitueront

Le film à voir...Dans son hôpital de Brest, une pneumologue découvre un lien direct entre des morts suspectes et la prise d'un médicament commercialisé depuis 30 ans, le Médiator. De l’isolement des débuts à l’explosion médiatique de l’affaire, l’histoire inspirée de la vie d’Irène Frachon est une bataille de David contre Goliath pour voir enfin triompher la vérité.

A revoir: du mensonge aux aveux retour sur le scandale Cahuzac

A suivre dans l'actu: L'ANRS a lancé un essai comparatif, en deuxième ligne, (monothérapie-IP seule vs avec Lamivudine), d'où son nom MOBIDIP (Mono ou Bithérapie d’Inhibiteur de la Protéase) et a du mettre un terme prématuré à la Monothérapie-IP (présentation à Glasgow, le mois dernier).

(*): Ceci est une emphase poétique, pas un conseil médical; elle nous vient de ...

Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront (René Char, 1950)


Les commentaires


testtoto7 janvier 2017 à 16:30


Charles-Edouard 12 mai 2016 à 05:39



2016/11/26

Quatuor, Premium et Eclipse

Quatuor et Stratégie #2

Par Charles-Edouard!

Ce billet fait suite à ce premier billet. On pourra relire aussi notre page sur ANRS-4D.

Une question de lecteur illustre les réticences...

Cela lui vaudra une réponse détaillée, ultérieure. Pour compliquer la chose, il a une petite résistance à Edurant® (laquelle ???). Évidemment, il y a des solutions, et, en particulier pour quitter ce médecin dictateur-menteur... La question illustre bien le désarroi des patients et rappelle l'ANRS à son engagement concernant Quatuor.

Quatuor et Stratégie #2


Ce billet fait suite à ce premier billet. On pourra relire aussi notre page sur ANRS-4D.

Évitez la triche


La triche a eu lieu dans l'essai ANRS-4D. Un sabotage aussi. Donc, cela va recommencer, il faut le savoir et s'en prémunir.
A l'évidence, un bon accompagnement des patients aiderait! Et pas un accompagnement par les séronégatifs, idiots utiles habituels: conviction et crédibilité serait la moindre des choses!

Il ne fallait pas que les gens veuillent rentrer dans l’essai pour interrompre leur traitement. Ce devrait être le premier critère de non inclusion dans l’essai. Exclure quiconque voudrait rentrer dans l’essai pour arrêter son traitement.

Surveiller, voire exclure les sites 'tricheurs', et, par souci de précaution, éviter qu'un ou deux hôpitaux ne pourvoient plus que les autres, avec, on le conçoit aisément, une prudence accrue concernant Bichat et Salpêtrière, ennemis déclarés d'ICCARRE.

Inclure le maximum de thérapies


Ne pas inclure des thérapies usitées (ex. Névirapine), c'est interdire aux patients qui les utilisent de faire le 4/7. Conséquence, cela fausse le marché, déjà largement faussé en faveur des Labos.

J'espère que Quatuor ne va pas dénaturer ICCARRE en y mettant trop de barrières.

C'est très important d'ouvrir au plus de patients possible. Il est aussi important d'avoir le moins d'échec possible.

A choisir entre les deux, je préfère le moins d'échec possible: si l'inscription médico-administrative est un peu restrictive, il sera possible d'ouvrir la fenêtre, par la suite.
Si l'inscription médico-administrative ne peut avoir lieu, alors, on ne pourra plus rien faire...

Que les thérapies à base d'INIs (Isentress ®, Stribild ®, Triumeq®) fassent sauter tout l'essai et nous voilà refait. Les consignes de sécurité doivent faire le distinguo entre les thérapies éprouvées (ce qui inclut la Névirapine) et les thérapies à base d'INIs. Il faut être attentif à ce que Bichat et Salpêtrière n'aient pas directement ou indirectement voix au chapitre dans le comité de suivi de la sécurité: ils peuvent être l'instrument de la triche.

Éviter de déplacer les curseurs


Les (in)fameux critères de la Rouzioux-des-Critères s'en sont pris plein la gueule avec ANRS-4D: ils vont vouloir se refaire: il faut éviter que ne réapparaissent des critères imbéciles (Nadir, ADN proviral, niveau de CD4 > X) à l'inclusion. S'ils étaient pertinents, cela se verra à la conclusion. Plus personne n'y prête crédit, mais bon... Mieux vaut être prudent avec les pieds nickelés de la virologie parisienne!

Oser la transparence


L'existence de la triche, et, nous le pensons, du sabotage (triche volontaire), invitent à demander à la transparence absolue: publication en temps réel, patient par patient, avec anonymisation par attribution d'un identifiant unique et confidentiel, des CV, des centres de recrutement, des bilans d'inclusion, des traitements, etc.

Il y en a marre des essais aux pratiques et conclusions frelatées: Vioxx, Jupiter, SMART, START, YperGay, GS-US-236-0102, etc.

On est en 2016! Internet s'est imposé! On peut garantir l’anonymat du patient tout en offrant la transparence: patients et médecins exigent une nouvelle transparence, et de meilleurs pratiques dans la recherche scientifique. Voir cet article du Monde Par Luc Perino (Médecin généraliste): Plaidoyer pour plus de science en médecine... les médecins en ont marre des magouilles. Les patients aussi!

Le problème de l'inclusion Premium: observation de l'Eclipse


L'inclusion Premium (voir guide pratique) est la vérification de l'efficacité, à priori, sur Génotype. A l'inclusion dans ANRS-4D environ 4% des patients n'ont pas pu produire le génotype.

conditions Eligibilité Simple Eligibilité Premium
validation d'efficacité à prioriNon Oui (génotype requis)
validation d'efficacité à l'usage
2 indétectabilités successives
3 fois CV < 50
(imposez-vous l'indétectabilité)
durée mini sous la TRI à alléger12 mois 4 mois
Avantages
pas de Génotype
4/7 direct
CV rapprochées inutiles?
Désavantages6/7, 5/7; CV rapprochées Génotype requis ou à refaire

En France, on saura refaire ce Génotype manquant. Au Zimbabwe, non...

Savoir que faire en l'absence du Génotype est une question d'importance planétaire. Elle sera posée dès lors qu'on voudra étendre ICCARRE loin de nos frontières immédiates.

En France, on pourra refaire ce génotype: il suffit de faire l'interruption analytique, en allant au delà de la simple résurgence du virus. Au lieu d'aller au simple T50, on va jusque T500... (le temps au rebond jusque 500 copies). Cela donne une formidable opportunité pour faire une étude, la première en France, du T50, le temps au rebond viral, que les études étrangères évaluent en moyenne à 14-21 j.

L'Eclipse, dans ce contexte, c'est exactement ce phénomène observé universellement: quand on arrête de prendre les médicaments, le virus reste sous le tapis, et mets plusieurs jours ou semaines pour redevenir détectable. Autant apprendre à en profiter!

Animation


Les patients se mobilisent, et, il faudrait une animation de réseau, financée par (et donc redevable de) l'intérêt public (pas BigPharma, bien sûr, çà, cela existe déjà, il suffit de voir en Amérique du Nord, un vrai scandale!) pour pousser tout ce petit monde, d'autant que la Sécurité Sociale y serait largement gagnante!

Bon Week-end et Bonne Bourre!

Les commentaires


Jim 27 novembre 2016 à 08:47


Jim 27 nov 2016


Jim 27 nov 2016


coria 4 dec. 2016


Charles-Edouard 4 dec 2016



2016/11/19

ANRS-4D à la télé

ANRS-4D à la télé

Un Verbatim commenté

Par Charles-Edouard! Alerte Info, le 22/11: Bientôt le rapport MORLAT HIV 2016 et le contre rapport, ici même...



Sida : peut-on diminuer les traitements ?


Richard Cross est un professeur de chant bien connu des plateaux de télévision. Mais depuis quelques années, ce séropositif militant essaie aussi d'attirer les projecteurs sur une autre façon de se soigner.

Contrairement à la plupart des malades, il ne prend plus quotidiennement son traitement...

"Je prends les médicaments juste deux fois par semaine parce que la charge de ces médicaments dans le sang dépasse facilement une semaine. Quand je le prends le lundi et le mardi, l'effet du médicament va tenir jusqu'à la semaine d'après pour maintenir le HIV à un niveau indétectable. Je n'ai donc aucun intérêt de continuer à prendre pendant cinq jours des médicaments qui ne servent à rien. C'est de la surmédication inutile", explique-t-il.

Seul impératif pour Richard Cross, effectuer des analyses sanguines plus fréquentes afin de surveiller sa charge virale.

mon commentaire: comparé au 1/7, le 2/7 n'est-il pas souvent, lui aussi, une surmédication ? Une fois la certitude acquise d'une bonne efficacité (sur 2-3 ans...), les CV bimensuelles ne sont elles pas une sur-médicalisation inutile?

Quatre jours de traitement au lieu de sept


Richard s'est lancé seul dans cette voie thérapeutique pour atténuer les effets secondaires des antirétroviraux car malgré l'évolution des trithérapies ces dernières années, leur impact à long terme reste toujours incertain.

Aujourd'hui, les études scientifiques sont loin de valider une prise de médicaments deux jours par semaine. La dernière en date, l'étude pilote 4D, évalue l'efficacité d'une trithérapie à quatre jours par semaine.

"L'étude 4D consistait à donner un traitement réduit chez des personnes en succès thérapeutique avec une charge virale indétectable au départ. Un traitement réduit où l'on donnait la trithérapie quatre jours par semaine", précise le Dr Pierre de Truchis, infectiologue. Résultat : au bout d'un an, les chercheurs ont constaté un succès important de cette stratégie de traitement réduit car "pour les cent patients qui ont démarré avec une charge virale indétectable au début, 96 d'entre eux ont gardé cette charge virale indétectable tout au long de l'étude pendant un an".

Mon commentaire: De Truchis a lui-même conclu que les 4 échecs sont dus à la couardise, la triche et le sabotage: va-t-il enfin prendre acte de ses propres corrections ?

Mais il est encore trop tôt pour recommander cette approche aux patients. D'autant qu'elle nécessite un encadrement médical strict sinon cette réduction de médicaments peut s'avérer dangereuse comme le confirme le Dr de Truchis : "Beaucoup de patients viennent en consultation et ont fait d'eux-mêmes une réduction de leur prise de façon inadaptée. Dans ce cas, on risque l'apparition de virus résistants".

Mon commentaire: Le discours infantilisant de de Truchis est probablement faux: il n'a jamais apporté le moindre début de preuve. A force, il se pourrait qu'on les exige!

Mon commentaire: l'encadrement médical strict est une lune, une injonction pro-domo, corporatiste, castratrice, sans la moindre justification factuelle: la détermination initiale, faite une fois pour toute, de l’Éligibilité Premium suffit à l'affaire. Une surveillance de la charge virale, plus fréquente, au début, est souhaitable sans être indispensable. Quid alors de l'encadrement médical strict ??? Pffff...

Un allégement thérapeutique et financier


Pour confirmer cette stratégie, il faut maintenant produire une nouvelle étude en double aveugle et qui intègre 700 patients.

"On va comparer un groupe de patients qui prend le traitement toute la semaine avec celui qui prend le traitement quatre jours, d'où le nom de 4D. Et on va essayer de montrer que prendre le traitement quatre jours est aussi efficace que le prendre toute la semaine. Cette stratégie est visible en France, les patients l'attendent mais elle n'est absolument pas visible au niveau international. Les américains nous regardent avec beaucoup de scepticisme, et pour ça nous avons donc besoin d'être extrêmement solides sur les résultats que l'on va produire", explique le Pr Jean-François Delfraissy, infectiologue.

Enfin, dernier argument avancé par les partisans de cette nouvelle approche thérapeutique : les potentiels économies générées par une plus faible consommation d'antirétroviraux.

Mon commentaire: R. Cross avait glissé un affectueux clin d'oeil à J. leibowitch, l'inventeur. Le reportage aurait pu mentionner les années de rémission pharmaceutiques ainsi obtenues (plus de 800 à ce jour) et l’énorme espoir de pouvoir traiter plus de patients, s'attaquer au million de morts annuel, en particulier des enfants.

Alerte Info, le 22/11: Bientôt le rapport MORLAT HIV 2016 et le contre rapport, ici même...


2016/11/05

Temps au rebond

Temps au rebond: je te vois enfin!


Un activiste, ignorant ICCARRE, semble découvrir la lune:

Heureux sont nos lecteurs: ici, on regarde aussi comment bénéficier, en pratique, de ce que les faits nous montrent.
Richard Jefferys semble ignorer tout du cycle court et des années de rémission pharmaceutique.
C'est d'autant plus risible que le bon Siliciano a récemment reconnu s'être planté sur le contenu du réservoir, très peu capable d'initier une réactivation rapide.


Le temps nécessaire au rebond est la clef de voûte d'ICCARRE 1/7. Nous avons commencé à aborder le sujet ici, et montrons sa mise en oeuvre pratique là.

Visualiser le retard au rebond


La méthode ADN n'apporte rien. Nous y consacrerons tout de même un billet, rien que pour avoir le plaisir de descendre en flamme les critères-Rouzioux, qui causèrent tant de tort aux patients.

Mykola Pinkevych dans HIV Reactivation from Latency after Treatment Interruption nous donne une bien meilleure compréhension.

On peut faire l'interruption analytique, c'est facile, un peu fastidieux et cela éclaire beaucoup.
Inutile! dit J. Leibowitch: puisqu'on sait faire le 1/7, à quoi bon faire l'interruption analytique!

Il n'a pas tord... Si on a autre chose à faire, il suffit aussi de regarder les résultats obtenus par la recherche scientifique. Il existe quelques essais, dument documentés, avec une bonne centaine de patients:

Auteur  Date  Titre PatientsLien
R. Davey / A. Faucy 1999 HIV and T-Cell dynamics after 18 lire...
Marek Fischer 2003 HIV RNA in plasma rebounds within days x lire...
Mark T. Bloc 2006 The Role of Hydroxyurea ... x lire...
Rothenberger 2012 Abstract_Brief_Interruption  x lire...
Rasmussen 2014 Panobinostat_latentvirus x lire...
Kroon & Ananworanich 2016 160717 Ananworanich Abstract 10535 x lire...
Notes perso en vue de remise à jour (07/04/18)
Sara Gianella 2016 HIV rebound in the central nervous system 14 lire...
Jonathan Z. Li 2016 Récapitulatif ACTG x lire...
Morgane Rolland 2017 Resurgence of HIV-1 Founder Viruses
Superposition partielle avec Anaworanich
 x lire... et ici
Katlama 201? Ultrastop x lire...
M. Sneller (vaccin) 2017 NCT01859325 x lire...
Abivax 2017  x xxxxxx lire...
M. Sneller (ATI) 2020 NCT03225118 x lire...


Le délai du rebond: 21 j. en moyenne!


Pour trouver les temps au rebond, il faut parfois aller chercher dans les études d'éradication, puisque, à la fin, on fait une Interruption Analytique (la seule méthode qui soit valable), et, on regarde les contrôles, les patients qui servaient de témoins. Et, comme, l'intervention s'avère inutile, pourquoi ne pas considérer aussi les déçus de la réduction de réservoir! voir présentation Ananworanich.


Suivez le baratin pathétique du Pr. Rouzioux-des-Critères, elle n'en parle pas. De 2 choses l'une: elle ne connaît pas et c'est de l'incompétence, ou, elle connaît, mais préfère vous tromper.

Le discret sponsor, lui, ça lui va... Et vous ?

Les commentaires


anonyme 20 Nov. 2016


Charles-Edouard 20 Nov. 2016



2016/10/22

Quatuor et Stratégie


Quatuor et Stratégie #1


Selon notre suggestion: il va voir de Truchis, se dit déçu...

Excellente démarche! Il existe enfin des médecins allègeurs:
http://charles-edouard-ma-liberte.blogspot.fr/p/medecins-allegeurs.html
Le 7/7 en trithérapie, suivi d'un 4/7, en trithérapie a des avantages: il est parfaitement maitrisé par Garches (de Truchis) et repose sur une science solide: 0 échecs intrinsèques sur 190 patients! Elle ouvre sur le 1/7: la prise hebdomadaire, qui est géniale sur le plan psychologique.
La Mono de Tivicay ®, pratiquée comme le font certains en 4/7 est un compromis attrayant.
De Truchis te propose une voie où il excelle: Il n'y a pas à être déçu... Si tu veux être déçu, pour de vrai, tu vas chez Molina ! Là, tu vas être servi!

Pour la mono de Tivicay: Katlama (Salpêtrière, Paris), Hocqueloux (Orléans), Lafeuillade (Toulon)


Quatuor ? Pourquoi donc?


L'ANRS nourrit la main pharmaco-industrielle au détriment des patients.
Leibowitch est un opposant déclaré de l'ANRS dès sa création: pourquoi voulez-vous donc que l'ANRS lui fasse un lit de roses ? Ces bisbilles parisiennes sont au détriment des patients!
De grâce, arrêtez!

L'ennemi, vaincu par ICCARRE, revient par la fenêtre: Pour l'ANRS, il convient de limiter de l'effet de souffle qui donne à ICCARRE une victoire de classe atomique.

Un essai est un test d'hypothèse: on surveille les modalités et les conditions d'inclusion. L'hypothèse testée dans ANRS-4D est: Leibowitch a-t-il menti? La réponse c'est non! Donc les résultats d'ICCARRE-2 (94 patients) et ANRS-4D (96 patients légitimes) peuvent être agrégées: 190 patients

Quelle est donc l'hypothèse testée dans Quatuor ?


Au moment où l'ANRS annonce Quatuor, elle voit dans ANRS-4D un essai à 4 échecs. Ces échecs étaient des menteries, on s'en est rendu compte plus tard. 4 échecs qui ne peuvent rien apprendre sur d’éventuels critères d'inclusion (toujours la néfaste influence de la Rouzioux-des-Critères), d'autant que ce sont des 'échecs' sans autre cause que la couardise et la toxicité (qu'on cherche justement à réduire...). 4 pseudo-échecs seulement, comment en faire une analyse? Il en faut plus... Combien ? Bien... 25 ... 25 divisé par 4 % on tombe sur 625.

Vous n'aviez pas trouvé la taille de cet essai : 640 patients, un peu inhabituelle ? 640 ? Pourquoi pas 600 ou 800, non 640...

Donc 640 ... Soit l'arrondi de 25 divisé par le taux d'échecs (qui sont des pseudo-échecs, rappelons-le)

S'il n'y avait eu que 3 échecs (c'est à dire si le virologue-saboteur avait été exclu), l'essai aurait été de 840... La taille de l'essai dépend du taux d'échec présumé (par l'ANRS, ici mal inspirée par les anti-ICCARRE). Ce taux d’échec (qui fut révisé à la baisse) a beaucoup énervé: les anti-ICCARRE anticipaient 5 ou 10.
Ils sont refaits... Donc on refait...

Le taux d'échec intrinsèque est de 0 sur les 96 'vrais' participants de l'ANRS-4D, donc, les 94 de Garches sont valides: 190 patients, 0 échecs: 0 sur 190. Quatuor ce n'est que 3 fois ICCARRE+ANRS-4D. ZERO était le taux observé, peut-être un peu chanceux... Un peu de hasard favorable.

Dans le test d'hypothèse, on teste la négation de ce qui serait favorable (NULL hypothesis), d'où l'inversion dans l'expression: on invalide la négative (je sais... Ce n'est pas simple...)

L'hypothèse principale testée est: le faible taux d'échec dans ANRS-4D est dû au hasard.
Une hypothèse secondaire testée: les INIs ne conviennent pas au 4/7.

Qu'on veuille s'assurer du vrai taux (1 ou 2 %?), soit ... Mais alors qu'on regarde le VRAI taux d’échecs intrinsèques, et qu'on mette fin à la triche et aux magouilles. D'autant que tester une double hypothèse, c'est délicat.

Un des objectifs proclamés est d'ouvrir la procédure au plus grand nombre de patients possible. Bien sûr, on n'en croit pas un mot: l'objectif inavoué est de retarder, limiter l'impact d'ICCARRE.

Comparons, en différentiel les conditions d'inclusion


Comparons, en différentiel les conditions d'inclusion ICCARRE, d'ANRS-4D et Quatuor
ConditionsICCARREANRS-4DQuatuor
CD4 à l'inclusion> 200 > 250 > x (CD4-Quatuor)
adhérence parfaitepré-requisdemandée
(control par dosage)
Quatuor ?
réservoir (ADN proviral)non exigénon exigé?
Nadir (CD4) non exigénon exigé?
Ratio CD4/CD8 non exigénon exigé?
grossesse ? A éviter ?
durée sous molécules en cours > 6 mois 4 mois ?
Névirapine éligible ? Oui Non ?
Issentress eligible ? Oui Non ?
Stribild éligible ? non dispo. Non ?
Triumeq (ou T&T) eligible ? non dispo. non dispo. ?
Bithérapie de Tivicay éligible ? non dispo. non dispo. ?
Monothérapie de Tivicay éligible ? non dispo. non dispo. ?
Eclipse (Temps au rebond)non publié non ?


Dans un prochain billet, nous aborderons d'autres aspects:
- Évitez la triche
- Inclure le maximum de thérapies
- Éviter de déplacer les curseurs
- Oser la transparence
- Le problème de l'inclusion Premium: observation de l'Eclipse

D'ici là: compatissez! Des millions de patients en sur médication inutile, quand des millions n'y ont pas accès, au prix d'un million de mort chaque année!



2016/10/15

Pauvre Québécois

Au Québec: Stribild ® et le Cheval de Troie



Un patient de la Clinique Médicale l'Actuel, planté par Stribild ®


Un cas reporté par le si sympathique Dr Réjean Thomas:
Development of a G118R mutation in HIV-1 integrase following a switch to Dolutegravir monotherapy...

A Montréal, une nouvelle victime du Talon d'Achille:

Pauvre patient... HLA-*5701 positif a pu l'aider à être asymptomatique si longtemps. Pourquoi entrer dans le traitement sur la base d'une seule lecture de CD4 < 350 ? Ah ... Oui... Les nouvelles recommandations US, avec, en premier choix, en haut du top 50 (frelaté), Stribild ®. Pourquoi se lancer si tôt dans la mono-thérapie de Tivicay®, alors qu'une Bithérapie Tivicay® + Lamivudine aurait pu faire un pallier raisonnable ? Admirez comme la 'clinique' (Dr Thomas ?), se défausse sur le patient? Il aurait appris qu'on fait la mono de Tivicay ® ? Où donc? Sur internet, probablement. Oh... le vilain!... Et il est à l'initiative, malgré les admonestations du médecin ... Oui... Mais sans l'ordonnance, le patient ne peut rien...

Dans la discussion les auteurs relèvent:

La science, la mise en évidence du Talon d'Achille Cheval de Troie, n'a eu lieu qu'en Oct. 2015, et, rares, bien rares, bien trop rares, ceux qui ont relayé la découverte faite à Paris. Le mal est fait, et la pilule est amère... Et aussi pour le médecin qui est le prescripteur, ne l'oublions pas. Stribild ® une nouvelle fois mis en cause ... Pauvre Québec... Ses biologistes de course ont été les premiers à mettre le doigt sur la mono de Tivicay®...
Pas de chance, le rouleau compresseur marketing de leurs voisins du Sud avaient déjà réussi à positionner le Cheval de Troie Stribild® en meilleur choix, sans le moindre recul. En définitive le voici sous IP. Triple peine...

Vous avez lu ici, et nul part ailleurs, le Talon d'Achille, la Mono de Tivicay en attaque, l'extraordinaire réussite de ANRS-4D, la recommandation négative de la HAS pour Genvoya ®, le patient de Montréal (encore un inédit...), alors vous commencez à voir le tableau. Ça y est, vous pensez avoir tout compris !

Pas si vite, Papillon! Tu ne connais pas encore le patient de Munich, DoluMono, Domono (fin octobre!), le bonhomme de neige qui fond, les suicidés de START... J'en ai sous le coude! Et du meilleur!

Le Talon d'Achille Cheval de Troie a été largement discuté ici, en français. Il a été présenté par C. Katlama à EACS-2015, puis publié en Juin 2016, en anglais. Nos fidèles lecteurs francophones avaient donc un peu d'avance...

Allez... Hop! (dirait Achille) Bon week-end et bonne bourre!

2016/10/01

La HAS torpille Genvoya(tm)

La HAS envoie Genvoya(tm) par le fond


D'un patient qui a mal manoeuvré:

Quel parcours! Tu as grillé presque toutes tes options thérapeutiques du seul fait de la toxicité que toi et toi seul a laissé s'installer... Bravo!
Hormis la phase initiale, ta nouvelle combo a un taux d'abandon vraiment très faible. Celle-là perdure, au grand dam des marchands de nouveauté. La proposition de Genvoya n'aura alors aucun intérêt.

S'il le patient a un médecin échaudé et proactif: la 'promesse' d'allègement qu'on a faite pour inciter le patient à entrer tôt dans le traitement, sera tenue. Si le médecin est de type réactif (allègement uniquement si contraint et forcé) la promesse d'hier sera bien vite escamotée.
Pensez à questionner sur la suite avant de mettre le doigt dans l'engrenage


Dans les quelques premières années de sa commercialisation, personne n'avait vu la toxicité de TDF (qui est dans Truvada). Personne. Personne: ni les essais de phase 3 ni le suivi systématique fait par le groupe D:A:D:S. Et ça, tout le monde l'a oublié.

Griller une option pour cause de résistance ou pour cause de toxicité, c'est kif.

Si le médecin est échaudé et proactif; la 'promesse' d'allègement faite pour inciter le patient à entrer tôt dans le traitement, sera tenue. Si le médecin est de type réactif (allègement uniquement si contraint et forcé) la promesse d'hier sera bien vite escamotée.

Tu veux prendre une seconde opinion (dans une optique allègement): c'est une attitude proactive.
Et, si tu vas vers un médecin réactif, à l'identique de ton médecin actuel, tu es refait.
Et tu ne peux pas le savoir à l'avance: les médecins de mettent pas leur 'profil' sur leur plaque


La HAS torpille Genvoya®


L'avis de la HAS sur Stribild® détonnait déjà; elle positionne Stribild en deuxième intention.

Elle note en effet: [...] la faible barrière génétique de résistance de l’Elvitégravir et de l’absence de démonstration de supériorité en termes d’efficacité par rapport aux autres INI disponibles (Dolutégravir, Raltégravir), et de la nécessité d'y adjoindre un potentialisateur pharmacocinétique, le Cobicistat, [...]

Genvoya® c'est Stribild® où l'on a substitué le TDF par du TAF. Voici une annonce dans Pharmaceutiques qui introduit bien l'affaire: Il s'agit cette fois d'une innovation incrémentale, à laquelle la Commission de la transparence de la HAS n'a d'ailleurs reconnu aucune amélioration du service médical rendu (même si le SMR est important)

Les 2 documents de référence sont:
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE, Avis 2 mars 2016 et SYNTHÈSE D’AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE; l'accès général se fait ici.

Concernant Genvoya®, elle précise: Lorsqu’une stratégie de traitement avec inhibiteur d’intégrase est envisagée, c’est une option thérapeutique de deuxième intention.

En clair: vous êtes sous Atripla ®, et votre médecin vous propose Genvoya®. Si vous voulez suivre l'avis de la HAS (ou plus simplement si vous voulez éviter Genvoya® et son obligation de repas) : il vous suffit de présenter l'avis au médecin. Le médecin envisage-t-il une stratégie de traitement avec inhibiteur d’intégrase? A l’évidence, oui. Peut-il proposer Genvoya®? Eh bien, Non ! Il doit essayer d'abord les alternatives: Raltegravir (Isentress ®) ou Dolutegravir (Tivicay ® ou Triumeq ®)

Si on suit l'avis de la HAS (mai 2016) Genvoya ® ne doit être considéré que pour remplacer Stribild ® ou Isentress ®. La HAS décommande l'usage de Genvoya® hors de ce contexte de continuité historique.

Pour suivre la HAS, Genvoya ® ne devrait jamais être votre premier traitement, ni même, dans la vaste majorité des cas, votre second. Au plus tôt, ce sera votre troisième...
Pour une relégation, c'est une relégation !...

Et ça personne n'en parle...

La HAS: schizophrène et obséquieuse


Après avoir ainsi torpillé Genvoya®, elle va se livrer à un exercice d'une bassesse inouïe.
Alors qu'elle vient de disqualifier pour manque d'amélioration de service rendu (faible preuve de la réduction de toxicité du TAF), la voici qu'elle enjoint le fabricant à mettre sur le marché la substitution de TDF par TAF dans les autres produits. Ça qui n'a rien à voir avec Genvoya®, mais elle le mets, là, dans l'avis sur Genvoya ®: message reçu ou coup d'épée dans l'eau?

La France, devenue un nain pharmaceutique, contrainte à la supplication.
Comme si les américains allaient renvoyer l'ascenseur qu'on vient d'envoyer au dernier sous-sol!


Genvoya ® la HAS a vu juste: le piège vous est tendu


la HAS a eu le nez creux: dans un prochain billet, je raconte comment un médecin Québécois a 'planté' un patient. Pour lui, la pilule est amère: s'il nous avait lu, il aurait réfléchi à 2 fois.
Cette affaire illustre un scandale en train de se mettre en place: c'est du même ordre de grandeur que le scandale du sang contaminé: le problème est connu, mais l'alerte n'est pas sonnée.

Par définition, le piège est dissimulé: il suffit d'en révéler le mécanisme pour vous glacer d'effroi. A suivre...

Cocasse: le coming-out Seroneg


Dans la série les Séronegatifs expliquent la vie aux Séropos, lu sur le Web, et à méditer:
Petite histoire au sujet des associations 'sida' : Un responsable lors d'une 'conférence' dans les locaux de AIDES explique a une vingtaine de séropositifs la façon d'aborder la vie ... Je lui demande si il est séropositif ce à quoi il répond qu'il préférait garder la réponse pour lui ! ... J'ai quitté la salle en répondant qu'annoncer sa séropositivité pouvait être un problème auquel se rajoute celui d'annoncer sa séronégativité !


Allez! Bon week-End et bonne bourre!

Les commentaires


Anonyme 1 Nov 2017


Charles-Edouard! 1 Nov 2017