participez aux discussions ! ou alors sur Telegram: t.me/charles_edouard |
Dose de Mammouth
Par Charles-Edouard!Il n'y a pas beaucoup de communication autour de Duetto. Pour moi, ça avait marché, DTG+3TC en 4/7, voire 3/7. J'ai laissé tomber. Les autres 1/15 le font avec Truvada, pour l'un, Dovato pour l'autre. Perso, je ne souhaite pas m'exposer au risque d'une mutation sur la 184. C'est d'ailleurs une spéculation très en faveur du Grand ICCARRE, c'est qu'il n'y a pas de présence de molécule donc pas de sélection de mutant.
Mon seul échec aura été en Mono DTG 1/7, heureusement qu'il n'y avait pas la lamivudine ! J'en suis sorti sans dommage. A aucun moment, je n'ai eu un médoc peu puissant en même temps qu'une réplication. Pas fou quand même. Le 'en même temps' a ses limites...
LA dose: un concept idiot et délétère
Toute la construction mafieuse et trompeuse de votre prise en charge repose sur un concept fallacieux : LA dose. Votre ordonnance comprend inévitablement 3 informations : la molécule, la dose, le rythme. Je regarde les miennes et je ne vois JAMAIS que ma toubib prend en compte que j'ai des années de suppression virale, d'observance impeccable de mon rythme (le mien, il est vrai...) et même de disparition du réservoir : c'est inlassablement à la même dose (et rythme) que pour abattre 1 million de copies après des années de réplication. Invariablement...
Toute discussion doit commencer par l'Eclipse. Elle est de 15-21 j. en moyenne pour le patient moderne, dès la deuxième année. Ce n'est pas parce que vous ne l'exploitez pas qu'elle n'existe pas !
Si je prends tout en restant dans l'épure de l'Eclipse, le traitement fonctionne... Que je prenne le traitement 1 jour sur 2, ou EFV 200 mg + Truvada, un jour sur 2, Dovato un jour sur trois, tatati-tatata, ce qui est important, c'est d'être au-dessus de l'épure de l'Eclipse...
Eclipse vs Dose Seuil
Le concept de Dose Seuil (continue) repose sur plusieurs hypothèses : il existe une dose continue nécessaire pour assurer et maintenir la suppression. Pour l'Eclipsothérapie, un rythme est nécessaire maintenir la suppression. En pratique, la dose ne s'observe pas individuellement, alors que l'Eclipse, elle, s'observe facilement : c'est une réalité accessible à l'observation. La dose, non... Personne ne fait d'étude "dose vs maintien de la suppression". Personne. Au vue de l'Eclipse et des études observationnelles sur l'observance, il est raisonnable de penser que la dose nécessaire (en continu) puisse être inférieure en maintenance qu'en initiation/resuppression: ce serait raisonnable de s'en assurer. Sauf que personne ne le fait, et les rares études entachées d'erreurs flagrantes, assumées, mais négligées.
Il existe donc plusieurs évidences de cette embolie excessive, chronique et toxique. Le grand classique est la requalification de dose pour Efavirenz. L'autre, plus subtil, est qu'on traite en maintenance avec CTG à 30 mg, tout autant qu'avec DTG à 50 mg, sans que la différence entre les 2 molécules jumelles ne saute aux yeux.
CTG en injectable : une dose de Mammouth !
Ici l'argument est simple... Une dose est définie (comment ?) pour l'injection de CTG (Cabotegravir) en maintenance. Le passage de DTG à CTG est une réduction de dose déguisée. Vous, vous ne la voyez pas, mais le fabricant se pose légitimement la question de savoir si d'avoir divisé par 2 l'énorme dose de DTG (50 mg = 15 fois l'IC90%, quand même !) en passant à CTG, ne risque pas d'être préjudiciable aux ultra-obèses américains. Après tout, si c'est le cas, on leur fera double injection, il y a de place et du volume. Bon... On se pose la question...
Emilie Elliot, employée chez ViiV Healthcare, nous donne la réponse (elle est publiée ici sur le site de ViiV ; il existe une version en Français ici): non, la dose pour les obsèses est la même que pour les autres. On est bien content, on se tape sur le ventre, circulez, il n'y a rien à voir... Voilà, la dose pour les obèses est la dose que vous allez prendre. Voilà, c'est simple. Normal, c'est prévu pour. Bien sûr, cela veut aussi dire que vous, vous allez prendre une dose qui a été calibrée pour convenir aux obèses. Alors, si vous êtes d'un petit gabarit, bonjour les dégats !!
CTG : 10 fois l'IC-90, dixit ViiV Healthcare
On se souvient de la présentation du Pr Katlama, d'où il ressort que la dose de DTG est de 15 fois l'IC-90. Déjà que l'IC-90 est au moins 2-3 fois l'IC50, je vous laisse imaginer le surdosage. Et cela, sans même tenir compte de synergie, c'est DTG SEUL. Eh bien rebelote avec CABOTEGRAVIR! Ca ne nous surprend pas, puisque c'est kif-kif. Eh bien, cette fois-ci, c'est la même Emilie Elliot (ViiV) qui vous le montre : chez les obèses, comme chez les autres, en régime stationnaire de maintenance, en injection toutes les 8 semaines (2 mois), la dose plasmatique est encore et toujours 10 fois l'IC-90. 10 fois! Et, ça ne choque personne ??
Ma toubib : prudente ? négligente ? incompétente ? ou... criminelle ??
Faisons l'hypothèse que pour un traitement chronique, votre toubib, vous donne, disons, 2 fois la dose nécessaire. Vous l'interrogez, et, elle vous dit : je suis un peu prudente... A vous de voir, mais vous acceptez l'excuse de prudence. Mais à 20 fois la dose ? C'est quoi ?? Vous êtes la victime. N'allez pas plus loin. Vous n'êtes pas juge : vous êtes la victime, votre colère est légitime. Et ce n'est pas à vous de défendre le surdosage en inventant des facteurs qui exonèrent l'incompétence. La victime, c'est vous : l'incompétence, voire l'intention criminelle, ce n'est pas vous.
Pour réaliser l'ampleur du problème, il peut vous être utile de mettre un ordre de grandeur. Bah... Oui... J'ai en face ma toubib et elle me conseille la fameuse injection expérimentale Pfizer : elle connait mes différents soucis de santé et quand je les lui rappelle, elle se ravise. Que penser ? J'ai ma toubib en face de moi qui me prescrit XXX à XXx mg en 7/7. C'est à moi qu'elle prescrit. Je suis victime, mais victime à quelle hauteur? Pour me faire une idée, j'ai fait un estimatif du surdosage, en maintenance, dans le contexte d'une multithérapie synergique, en 7/7. Le voici :
Voici mon hypothèse de travail: (en synergie avec TDF/FTC): | |
- EFV : 60 mg /j. au lieu de 600 mg/j. | soit donc 10 fois |
- NVP : 100 mg/j. au lieu de 400 mg/j. | soit donc 4 fois |
- DTG : 5 mg/j. au lieu de 50 mg/j. | soit donc 10 fois |
Pierre commente que c'est consistent avec sa pratique (EFV 200 mg, 1 j. sur 2)... Si vous voulez, on peut approfondir... Bon... C'est intéressant, surtout avec les injectables ! Mais, en pratique, je continue à penser que la recherche individuelle de l'Eclipse est plus rassurante que la recherche individuelle de la dose continue. Quand on avance, on s'arrête si le virus repointe son nez... Sinon, on continue... Or, dans l'Eclipse, en particulier longue, au moment de l'échec (qui est la limite qu'on attend), il n'y a aucun médoc dans le sang. Dans la recherche de la dose minimale, au moment de l'échec, il y a à la fois de la CV ET du médicament.
J'ai fait beaucoup d'expérimentation proche de la limite, voire au-delà, et mon virus reste clean de chez clean. C'est rassurant!!
LA dose et l'hypothèse cachée
Une des hypothèses sous-jacentes au concept de LA dose est qu'il faille, en permanence, noyer le virus, donc le corps dans un bain constant. L'Eclipse, elle, nous dit qu'il suffit de faire un rythme inscrit dans l'Eclipse pour éviter un échec : les gens qui ont un échec, en maintenance, c'est tout simplement parce qu'ils ont pris moins que leur Eclipse: pour faire court, ils n'ont pas pris du tout !! Et ne pas prendre, du tout, ce n'est pas la même chose que prendre peu ! Il y a 2 théories, LA dose et l'Eclipse... Et l'une exclut l'autre. Elles sont incompatibles ! Or, moi, l'Eclipse, je la vois !
Dans l'actualité
- « Vacciner des enfants avec un vaccin qui n'empêche pas la transmission pour protéger des personnes qui sont déjà vaccinées restera dans les annales de la bêtise de la médecine ».
- les injections expérimentales, en doses hystériques... C'est le Calcul du Pr Claverie:
N'hésitez pas à commenter, liker, partager et à utiliser
La seule immunité véritable est celle qu'a obtenu Pfizer contre les plaintes des victimes