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2023/09/15

Le Pharmacologue et la Faute Professionnelle


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Par Charles-Edouard!



Une fois mon DUETTO réussi, j'avais envisagé de descendre soit en MONO DTG soit en DTG/3TC. Jusqu'à ce que le monstre pointe son nez : seule raison objective d’arrêter. Je ne peux compter sur personne. J'ai opté pour la descente en MONO, et grand bien m'en a pris... En effet, pour moi, Mono-DTG en 1/7 (150 mg) a sauté...

Echec : oui, certes
Conséquence de l'échec : Aucune... (virus majoritaire resté parfaitement clean)
Un échec en DTG/3TC 1/7, c'est la mutation 184 garantie!

Je n'ai jamais pris l'avis d'un médecin sur le sujet. Qui plus est, mon projet, c'est la guérison, pas l'allègement : aucun ne sait y faire... J'en suis à 1/15, mon réservoir a disparu... Ce qui se passe en dessous (ex. 4/7...) m’intéresse, certes, un peu, même si c'est nul, mais m'indiffère, aussi.

Ce billet-ci traite de Biktarvy en 1/7...


Invitation au voyage


Au travers d'une petite série, je vous convie à une exploration de la fange dans laquelle croupit la virologie parisienne. Au-delà de la médiocrité professionnelle, il y a l'intention maligne d'enfermer les Séropos dans un carcan de sur médication.

2 thèses s'affrontent sur un terrain changeant :
- la posologie recommandée par le fabricant/les Zotorités et même la prescription du toubib est la bonne (thèse pharmaceutique)
- la posologie usuelle est surdimensionnée, ouvrant la porte à une des-escalation salutaire (thèse médicale)

Les molécules sont plus efficaces, d'une part, le besoin en médication diminue avec le temps (traitement précoce, traitement long, etc...). Les 2 tendances sont factuellement observables et l'écart va croissant.

J'appelle la première thèse pharmaceutique, parce qu'elle favorise nettement la production pharmaceutique: elle rend le médecin moins utile que CHAT-GPT. L'autre, médicale, parce qu'elle remet la toubid au centre d'un jeu abandonné par la médecine conventionnelle.

Un biais de sélection favorise la thèse Pharmaceutique: les journaux 'médicaux', les organismes régulateurs, les essais, ... sont financés par la Pharmacie. Il n'en demeure pas moins: la surmédication EST, et l'Eclipse en est le meilleur éclairage (sic...)

La Fraude de DUETTO et l'INEPTIE Peytavienne sont les 2 faces d'un même hubris (un ICARE, dirait-on...) voué à l'explosion en vol: nous n'en sommes que les premiers témoins et nos rangs se remplissent au fur et à mesure que la position adverse devient insoutenable.

Certains vont se retrouver écartelés... Ainsi, la commission de la transparence de le HAS publie un souhait de voir la dose réduite de 1/3! Voeu pieux pour l'instant... Pourquoi 1/3? Pourquoi seulement 1/3 ???. C'est ici (ou son archive):


J'appèle Ineptie Peytavienne, cette recommandation publiée par Gilles Peytavin (Microbiology: D-index: 47, World Ranking: 3675) au titre de I'ANRS, sur le site hivfrenchresistance.org: Recommandations pour le Suivi Thérapeutique Pharmacologique de CABOTEGRAVIR et RILPIVIRINE (ou son archive) . Validé par le Groupe Pharmacologie et Résistance - AC43, je vous prie...

Un défi public toujours d'actualité


Souvenez-vous de mon billet idées fausses 2018, et mon défi public, lancé à Gilles Peytavin: montrez, par une table de confusion, que la pharmacocinétique participe à la fin de la fenêtre pharmacodynamique (l'Eclipse). Resté lettre morte, le problème reste entier. Avec une Eclipse allant croissante, le besoin en médication diminue... Dès lors, relier l'échec à LA dose sans tenir compte de l'Eclipse est ... vain... Les injectables sont la façon la plus sure de ne pas profiter de l'Eclispe, ce qui ne l'empèche pas d'exister !

Peytavin publie un Seuil, on attend toujours la table de confusion...


Ce type d'erreur/faute/Fraude est pourtant en voie de disparition. Les patients, même éloignés du débat, savent TOUS qu'un test a une sensibilité et une spécificité. Ils savent TOUS que pour le VIH, on fait 2 tests : l'un d'une grande sensibilité, le second d'une grande spécificité. TOUT le monde sait cela!

Les professionnels de tous les métiers concernés devraient le savoir: un Seuil doit TOUJOURS être accompagné de sa SENSIBILITE et de sa SPECIFICITE. La FDA le détaille explicitement dans Guide pour la communication des résultats statistiques...
Donc publier un Seuil sans préciser sa sensibilité ni sa spécificité est une faute. Et pour un professionnel, c'est une faute professionnelle.

Cette fraude par omission permet de masquer une mauvaise sensibilité/spécificité ... Ici, la sensibilité n'est pas seulement mauvaise, elle est très très mauvaise.

De surprises en surprises: jamais déçus!


Une revue critique de la Recommandation ANRS, nous invite donc à estimer nous-même la sensibilité. Là, nous allons aller de surprises en surprises: c'est nul de chez nul de chez nul. A chaque inéptie, on en découvre une autre: c'est un jeu à tiroir, qui se termine en feu d'artifice!

Un contradicteur de poids à Peytavin & Co


L'idée même d'une analyse par LA dose (ou défaut d'icelle) irrite jusqu'à un allié inattendu: ViiV HealthCare soit même.

D'abord, les données qu'utilise la Peytavin & Co. sont celles publiées par ViiV dans Long-Acting Injectable Cabotegravir + Rilpivirine for HIV Maintenance Therapy: Week 48 Pooled Analysis of Phase 3 ATLAS and FLAIR Trial et reprises dans Exploration des facteurs prédictifs de l'échec virologique du VIH-1 sous cabotégravir et rilpivirine à longue durée d'action.

Le graphique fournissant toutes les données est ici. On place les seuils 'Peytavin' sur le graphe pour se faire une idée...

Au doigt mouillé!

L'une des attentes à la lecture d'un seuil est d'y trouver le meilleur seuil possible. Celui qui a la meilleure sensibilité ou la meilleure spécificité, ou le meilleur compromis. Eh bien là: rien du tout. Ils n'ont même pas cherché à déterminer un seuil en fonctions des données disponibles (env. 1000 patients) ! Non ! même pas !

Du haut de leur science infuse, ils ont positionné la population à risque à 1/4 de la population ! Sans même prendre le soin de regarder les données : quand bien même il n'y aurait même aucun échec au dessous que ce seuil à 1/4, lui, existerait quand même! Pouquoi pas 1/2 tant que tu y es ?? 1/4 des mâles sont à risque de tomber enceints. 1/4 des gens sont à risque d'être gaucher. 1/4 de tout est à risque de quelque chose!

Non seulement, ils n'ont pas pris la peine de calculer la sensibilité, mais ils n'ont même pas pris la peine de calculer le seuil!!!

Et l'ANRS valide !

Leurs 'seuils' sont très exactement au premier quartile! Alors que la HAS appèle de ces voeux une réduction du volume injecté de 1/3, le seuil PEYTAVIN exclu d'emblée la moitié des patients d'une telle opportunité. Sans la moindre preuve!!! Même le fabricant dit, in petto, que c'est idiot! (Le fabricant, lui, SAIT, qu'aucun injecté n'est en sous dosage, bien evidemment! Et... pour cause...)

Une recommandation sans fondement, qui nous arrange, en fait


Aussi idiote qu'elle soit, cette recommandation nous arrange : elle incite les gens à faire le dosage. Et donc, là, ils vont voir le (sur)dosage. Certes, une fausse appréciation du seuil, donne une fausse appréciation fausse du sur dans sur-dosage, mais, au moins, ils ont leurs données en main!

Les inutiles mis sur la touche...


2 concepts primordiaux à retenir: l'Eclipse EST et Dolutegravir (donc CAB et BIC) est un ABSOLUTEGRAVIR (pour disons 95% de patients). Ceci veut dire que:

- RILPIVIRINE est INUTILE
- les Pharmacologues sont INUTILES
- les Résistologues sont INUTILES
Et c'est bien! Le progrès est là... Tout comme le Pr. Schinazi a envoyé les bricolos du VHC (pensez K.Lacombe, Conseil Scientifique...) au tapis, la disparition de ce Cancer qu'est la Virologie Pharisienne n'est plus qu'une question de temps.

Nous, nous allons sortir la calculette

Dans les prochains billets, nous allons calculer les sensibilités de tous les seuils imaginables (Spoiler: c'est nul!), nous allons déterminer le seuil (à votre avis il y en a-t-il au moins un ?), identifier une minorité visible, stigmatisée à très haut risque d'échec (et pourtant c'est bien dissimulé...), enfin, donner le coup de grâce à ces seuils à la con.

Morceaux d'Anthologie


La FDA a publié un article/twitt resté dans les annales: Pourquoi vous ne devez pas utiliser l'ivermectine pour traiter ou prévenir le COVID-19 ? (ou voir son archive)
La justice la condamne: "La FDA peut informer, mais elle n'a identifié aucune autorité lui permettant de recommander aux consommateurs d'arrêter de prendre des médicaments", a écrit le juge Don Willett dans l'arrêt. (voir son archive)

Bien sûr, la FDA et autres idiots aimeraient bien qu'on tourne la page... Ben voyons...

Dans l'actualité


- Le Pr Raoult 'prouve', post-COVID, que la manipulation des virus est 'idiote', (nous dirions 'illusoire') (voir la vidéo). L'administration Obama l'avait interdite, aux USA: trop dangereuse. Depuis quand l'appât du gain (ou de la notoriété) freine-t-il le besoin impérieux de certains à faire des choses dangereuses et idiotes?

- Patrick Cohen (France Info?) : "Nous sommes vaccinés contre un Didier Raoult, mais il faut des rappels" (source)... Ah Bon ?? Moi qui croyais qu'on était vacciné contre Cohen et France Intox ...

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La surmédication, c'est pour les cons!

2023/08/30

ANRS-DUETTO : Incompétence ou Fraude?


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Note IMPORTANTE au 16/09/23: Clarification recue!



Quand c'est dit ainsi, on comprend... Ce qui suit est sans objet. Pan sur le bec, donc... Mais le sujet n'est pas clos pour autant. Un non-sujet pour moi qui m'interresse peu à DUETTO (voie de garage sur le chemin de la guérison)



Morceaux d'Anthologie


Retrouvez le classement des chercheurs (réparé): je publierai un classement de nos 'virologues'.

Regardez Comprendre la VRAIE pharmacovigilance avec le Docteur Amine Umlil sur YouTube

Dans l'actualité


Le Pr Raoult a lancé une nouvelle chaine tous publics. Au fil de l'eau, on y apprend de véritables perles. C'est d'une qualité très au delà de ce que l'on trouve ailleurs!

Le Dr Lanzafame a publié une revue : Thérapie intermittente à cycle court : une option valable pour les personnes sélectionnées dont la virologie est supprimée et qui vivent avec le vih ainsi qu'un complément à ses travaux sur le Cycle Court: Taux d'ARN du VIH-1 dans le sperme de personnes suivant un traitement antirétroviral à cycle court, qui confirme en Italie,ce que l'on observe chez nous:

- je prépare une révison de la liste des Médecins allégeurs avec un annuaire d'une cinquantaire de noms, classés par département, avec accès direct à DoctoLib

Le génie ... pas que ... français


Oui... Le génie n'est pas que français... Ici, on redécouvre cette version absoluement flamboyante d'Alto Giove (Porpora) par Franco Fagiolli

En 2020, la Philharmonie de Paris accueillait William Christie et ses Arts Florissants pour leur quarantième anniversaire.

Ce concert de musique baroque a laissé une empreinte indélébile chez tous ceux qui ont pu y assister. Par bonheur, il y eut la "captation" que voici. N'hésitez pas à commenter, liker, partager et à utiliser

Les Nouvelles du front sont bonnes... Courage !!! on les aura!

2023/07/18

Ultimes résultats d'ICCARRE


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Ultimes résultats d'ICCARRE

Par Charles-Edouard!



C'est là qu'une inscription aux recommandations officielles serait bienvenue. Il doit s'agir de jours CONTIGUS, c'est-à-dire sauter deux jours contigus, comme le samedi et le dimanche. Faire la VL juste avant de recommencer (par exemple, VL le lundi matin, puis premiers médicaments pour la semaine).

L'article officiel de QUATUOR est disponible (voir ici) et voir mon Guide Pratique. Voici la conclusion:

Ces résultats montrent la non-infériorité de la stratégie de traitement d'entretien de 4 jours consécutifs de traitement et de 3 jours de repos par rapport à la stratégie de traitement d'entretien de 4 jours consécutifs de traitement et de 3 jours de repos.[...]

Commence éventuellement par 2 jours d'arrêt... Juste pour t'habituer. Garde à l'esprit de respecter scrupuleusement le rythme !


Les derniers résultats d'ICCARRE


Dans l'été qui précéda de 9 mois sa disparition, Jacques Leibowitch et moi-même travaillions à concevoir une suite à QUATUOR. Pas DUETTO, comme il a été fait, mais bel et bien la transition vers 3/7, 2/7 et enfin 1/7. Il a alors mis à jour le suivi de sa cohorte et decidé de publier ces résultats comme suite de ses publications FASEB-1 et FASEB-2.

Avec sa disparition, regrettée, la publication de FASEB-3 n'a donc pas eu lieu. Elle pourrait... Mais qui pour s'y atteler ? Le tableau, lui, existe et je l'ai retrouvé dans mes papiers! Alors je le partage! Autant que tout le monde en profite! Avoir ce tableau, est un avantage pour les explorateurs d'éclipse et de guérison pas-à-pas. Il renseigne sur beaucoup de choses :

- les nouvelles pistes
- le taux d'érosion
- les choses à éviter
- la persistance de suppression, malgré le temps qui passe

Le tableau...Probablement, le dernier...



Ce que ce tableau nous confirme...


Isentress: L'usage d'Isentress, médicament à la biodisponibilité erratique, ne convient pas avec cette posologie ultra-réduite (400 mg au lieu de 800 mg et 3/7, soit donc 3 cachets, problématiques, au lieu de 12)

Très bonne tenue dans le long terme des solutions autour de NVP. J. Leibowitch avait renforcé avec une quatrième molécule, autrefois Videx, aujourd'hui disparue, et recemment ABC, en remplacement.


NVP est un inducteur du métabolisme de DTG. Au début, il ne le savait pas (c'est pourtant dans la littérature). Les dosages l'ont confirmé, donc la prise concommittente de NVP+DTG, certes prometteuse à priori, est probablement à éviter.

Le Combinaison du très puissant DTG et du très puissant ATZ (Atanazavir, aka. Reyataz) est doublement prometteuse. Très forte puissance et synergie pharmaco-cinétique! Cela évite aussi de prendre TDF ou ABC... C'était là la nouvelle voie à explorer.

Au passage à 1/7 avec NVP: J. Leibowitch est un temps revenu en arrière, preferant le 2/7 au 1/7. Ce qui a pour effet de doubler la dose. De même, il preferrait ajouter une molécule. Pour ma part, plutôt que de me limiter à 2/7, j'ai préferré passer à 1/7 (puis 1/15, puis 1/21...) en montant la dose ...
En effet, NVP a un 'volume de distribution' important, c'est à dire qu'il faut remplir ce volume AVANT de voir la dose plasmatique monter. Ce n'est fréquent mais pas rare, HCQ a cela aussi. Pour y palier, on double la première dose. Ce qui dans le cas de l'intermittence se traduit par on double la dose. J'y reviendrai, si cela vous interesse...

Un Taux d'érosion plus faible qu'en 7/7


Inévitablement, parce une les patients ne sont pas des robots, il y a toujours, bon an mal an, des échecs. C'est comme cela... Avec les médicaments mal tolérés, le taux d'érosion est élevé. Historiquement, les plus bas étaient avec NVP, chez les patients déjà stables sous NVP, env. 2% par an. Dans Quatuor, le bras de contôle est à 3 % (et, c'est le contrôle, en 7 sur 7...). Et bien le taux d'érosion en 2/7 n'est pas moins bon. On aurait pu le soupçonner... Et, ce n'est pas vrai, en tous les cas, si on daigne regarder ces données au lieu de faire des suputations malveillantes: on ne voit rien d'alarmant. Bien au contraire!

Aucun sur-risque au passage de N sur 7 à N-1 sur 7


On pourrait craindre, à priori, que le taux d'echec, à passer à l'étape suivante aille en grandissant. Inexistant, voire nul, pour le passage de 7/7 à 6/7, on pourrait le craindre élévé pour un passage de 3/7 à 2/7. En fait, il n'en est rien... Hormis les voies à éliminer d'office pour cause d'inéfficacité à l'intermittence, le reste du chemin est balisé. Pour un médecin, face à une patiente stable à X sur 7, il n'y a pas de raison statistique à croire que rester à ce rythme est plus sûr que d'avancer d'un cran.

Pour la toubib... Qui n'a donc pas une connaissance intime et fiable du paramètre clef: la régularité. L'esprit vagabond de certains introduit un aléa qu'on couvrira d'un voile pudique: le hasard. Ca, c'est le point de vue extérieur. Moi, je n'appelle pas cela du hasard, mais de la triche pure et simple. La triche n'est pas dans le fait d'avoir pu être oublieux, c'est de jurer mordicus qu'on a bien suivi le rythme. Et comme il n'y a aucun contrôle, en particulier lors d'essais dit 'cliniques', mais qui n'en sont pas, on subit un certain flou... Mais, cela, la patiente qui pratique un rythme n'est pas dans le flo: elle sait intimement si elle y adhère à 100% ou moins bien.

Par exemple, on a des petits godets, avec la date. Ca n'empèche pas d'oublier, mais ca permet de savoir si on a oublié. Moi, c'est ZERO oubli depuis des années et des années: Zero.

C'est simple: il y a des pilluliers qui s'y prêtent bien... par exemple ceux à 4 cases par jour, soit 28. Vous collez une petite étiquette sur chaque case et vous écrivez la date. Et quand vous prennez vous barrez ou vous enlevez l'étiquette ... Ca prend 1/4 d'heure, et avec 2 plaques, je fais cela 1 fois par an. Ce n'est pas le bout du monde! En plus si tu as raté, tu rattrapes. Ca la patiente le voit, le sait, pour sûr. La toubib? Non... D'autant qu'on lui ment beaucoup. Pour la patiente sérieuse de chez sérieuse, stable depuis disons 6-12 mois à un rythme, il n'y a aucun risque à passer à l'étape suivante.

Vous faites comme vous voulez...


D'ailleurs, quand on exprime devant moi, une certaine réticence à passer à l'étape suivante, je ne dis rien... Je ne pratique pas la médecine, mon avis n'a pas à être suivi ou pas, donc je ne donne pas d'avis. D'autant que ce n'est qu'une question de temps que la patiente s'adapte au rythme, prenne confiance, et passe à l'étape suivante. Ce n'est qu'une question de temps... Ce qu'à faire, il n'existe aucun risque démontré. Et à la vue de ce tableau, pas même un risque soupçonné...

Jacques exprimait le regret, voire l'agacement, d'avoir parfois un peu de mal à convaincre de ce qu'il n'y avait aucun risque. Moi, pas... Vous faites comme vous voulez... Et pour l'appréciation du 'risque', vous vous fiez à vos préconceptions ou celles d'autrui, ou alors vous vous fiez au tableau ci-dessus.. Qu'importe, vous faites comme il vous sied. De toutes façons, le tableau ne montre aucun sur-risque...

Et, j'ai plus confiance dans ce tableau que Leibowitch m'a tendu que dans un article de l'ANRS ou du Lancet !!!

Droit à l'information / Judiciarisation


Un évenement récent a pour moi la plus haute importance. Lorsque je fais de l'enseignement pour adultes et que j'aborde la question de l'analyse en composante principale, je cite souvent l'exemple le plus connu de tous: la cohorte de Framingham, celle qui sacralise la théorie (fausse, probablement) du Cholestérol. Tout le monde connait et les facteurs de risques et leur importance relative, donc, comme Mr Jourdain, tout le monde connait cette analyse en composante principale mythique. Lors d'exercices que je faisais moi aussi dans un cénacle faisant autorité (Harvard...) nous nous entrainions à différents modèles sur un jeu de données: les données brutes de la fameuse cohorte. Effectivement, je retrouve bien le tableau des facteurs de risque. Mais une autre analyse (dite nestée) ne me donnait rien du tout.. Je voulais publier sur le sujet, aller plus avant, mais j'avais signé une promesse à ne pas utiliser ces données... De plus, je n'avais pas la certitude que ce soient les bonnes! J'ai découvert que ces données étaient jalousement tenues secrètes par les auteurs de l'étude Framingham, qui sonne de plus en plus comme une gigantesque supercherie...

Dans un autre évenement, je m'etonnais des résultats de l'essai qui consacre Elvitegravir comme Anti-retroviral de première ligne. Il y là quelque chose de bizzare. Jamais, jamais il ne m'etait venu à l'esprit qu'on puisse tricher dans un essai clinique: je les prennais pour argent comptant. Interloqué, je cherche sur la question de la triche et je la vois amplement discutée par Lorgeril, qui donne des exemples et des règles à suivre: C'est lui qui a mis à jour le Fraude de l'essai Jupiter.

Quand Lorgeril et consorts ont annoncé vouloir s'associer dans un effort pour une Médecine Scientifique Irréprochable, l'AIMSIB, je m'y suis inscrit dès sa création. L'une des revendications est la publication des données brutes en sus des conclusions statistiques. En effet, en science, on doit pouvoir reproduire... Reproduire l'essai, ce n'est pas facile, donc, à tout le moins, reproduire les calculs! Ce qui a permis de mettre à jour l'astuce calculatoire de l'essai Levothyrox, c'est la publication, obtenue au forceps, des données brutes. Aujourd'hui, par voie judiciaire, on a pu obtenir les données brutes de l'essai Pfizer. Ca décoiffe!

Dans DUETTO, la fraude est au niveau de l'interprétation de la statistique: on y reviendra!

En publiant les données brutes de sa cohorte marseillaise, Raoult a fait une première mondiale et j'espère de toutes mes forces que le pli sera pris un jour de fournir au public la possibilité de refaire les calculs dans tous les sens: donc oui, Raoult dit avoir fait une première mondiale, et oui, c'est le cas, et oui, je salue chapeau bas, une telle démarche: elle est salutaire!

Morceaux d'Anthologie: Pr Raoult vs Pr Molimard


Le Pr Raoult répond (enfin!) à l'argument du Pr Molimard (la pharmaco-cinétique de HCQ) par un argument circonstancié. Enfin, dis-je, car il convient de répondre précisement aux questions un peu techniques au risque, sinon, de faire dans la zizanie. La réponse apparait dans une interview sur Radio Courtoisie, aujourd'hui archivée donc payante... J'en ai mis l'extrait utile ici.

Dans l'actualité


Publication (en Français...) sur ce qu'il faut bien appeler corruption: Liens entre associations de patients et industrie pharmaceutique... . Il s'agit ici des seules associations... Je vous laisse imaginer tout ce qu'il existe de corruptions dans le corps médical...

Le génie français


Effets de manches, dramatisations, discount éloquant et vif... Jean Gabin dans une tirade qui semble d'une actualité éternelle. On peut en profiter sur YouTube

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On croit mourir pour sa patrie, on meurt pour des industriels" (Anatole France)

2023/05/21

Duetto et Controverses


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Note IMPORTANTE au 16/09/23: Clarification recue!



Quand c'est dit ainsi, on comprend... Ce qui suit est sans objet. Pan sur le bec, donc... Mais le sujet n'est pas clos pour autant. Un non-sujet pour moi qui m'interresse peu à DUETTO (voie de garage sur le chemin de la guérison)



Duetto : l'ANRS se moque de qui ???

Par Charles-Edouard!

Des Nouvelles de Duetto


Duetto, c'est quoi ? Dans sa présentation, à lire ici, (ou l'archive) ils disent vouloir...

Relayé par le TRT-5, (ou l'archive) l'ANRS fait un communiqué succinct, avec quelques chiffres, sans trop de précisions... (ou lire l'archive)

Point positif : cela s'inscrit dans un mouvement progressif. Compte tenu de la psychologie des patients et prescripteurs, la progressivité, c'est plutôt bien. Ça permet à la stratégie éprouvée ICCARRE (alias Quatuor 4/7 en TRI) de déboucher sur autre chose... Ou pour les gens en BI (7/7) d'évoluer vers 4/7... Bon... Et Après... Ben, après, il n'y a rien... Duetto t'envoie sur une voie de garage.

Parce qu'au-delà de BI en (en 4/7) on propose quoi ??? La monothérapie de Darunavir (tm) ??? La Monothérapie de Tivicay ?? Ah! Pourquoi pas... Ça, ça marche sur une population triée a priori. Ça se prête donc mal à ce genre d'essai MacDo (venez comme vous êtes... ⁣). Avant d'envisager le Mono de Tivicay(tm), il faut, à tout le moins, être éligible. J'ai déjà commenté amplement sur le sujet, et, si vous voulez, j'y reviendrai...

Gros avantage: pouvoir, enfin, se débarrasser ET d'Abacavir (ABC) Et de TDF (dans Truvada), deux grosses saloperies, toxiques au long cours... (observation consensuelle, s'il en est). C'est juste qu'il y a mieux à faire en 2023...

Donc ça ne m'intéresse que modestement... D'ailleurs personne ne m'en parle...

Toutefois, le communiqué de l'ANRS, lui, est intéressant à plus d'un titre et vaut son pesant cacahouètes ! Avant toute chose : allez le lire (ou son archive)

Le seuil de non-infériorité : c'est 5 % !


C'est inévitable, qui dit essai de non-infériorité, dit seuil de non-infériorité, lequel est défini AVANT l'essai. Il résulte d'un savant calcul probabiliste. Vous pouvez jouer avec ce simulateur, par exemple. On retient que plus l'essai est grand (plus puissant, donc), plus l'écart se doit d'être petit, et vice-versa. L'usage FDA pour un essai de cet ordre de grandeur, par exemple pour la validation d'un nouveau médicament (ex. DTG vs EFV) c'était 12 %. Pour l'essai Breather: 12 %, pour Quatuor 5 %. La FDA a annoncé des discussions pour réduire ce seuil plutôt vers 8 %...

Hormis le savant calcul sur la puissance, c'est un peu politique... Pour le fabricant d'un énième médicament, un peu plus large, ce n'est que mieux... L'ANRS, qui n'a JAMAIS eu à définir le moindre essai de validation de molécule, complique la tâche des allégeurs en mettant la barre à ... 5 %.
Cela résulte d'un calcul formal sur une hypothèse décidée entre marchands de tapis (tapis ou autre... ⁣). L'hypothèse testée est qu'il n'a aucune différence d'efficacité entre 4/7 et 7/7. Exigence la plus exigeante qu'il soit possible. Et, c'est inscrit dans le marbre : on ne le change pas après coup. Surtout pas !

Sur ses documents (voir par exemple la fiche technique, ou son archive), l'ANRS omet allégrement de préciser ce seuil, consubstantiel à un essai de non-infériorité, pourtant défini a priori par eux-mêmes. Mais... Sous l'œil vigilent de l'agence américaine (attentive à ce type de triche éculé) l'ANRS ne peut y couper et est bien forcée d'afficher le taux prédéfini par elle : c'est la règle. (En France, ils semblent s'en affranchir... Ça ne coûte rien d'essayer de gruger en douce)

On le trouve où ? Sur clinical.org, sur la fiche DUETTO (NCT04867083) (ou son archive), c'est le même que pour Quatuor (ou son archive) . C'est inscrit dans le marbre... ⁣Il y a même un justificatif du calcul: C'est 5 %. C'est rat ! (à l'image de ceux qui l'imposèrent) mais c'est 5 % : on n'y revient pas!

Je dis que c'est rat, parce qu'il faut bien rappeler que la prise n'est pas contrôlée, ce n'est pas un essai EN clinique. Et les gens trichent allégrement, dans un bras comme dans l'autre ! Mais ils ne trichent pas pareil ! Si tu triches à 7/7, ce sera plutôt 5, 4, voire 3. Si tu triches à 4/7, c'est moins (sauf à prendre plus ?!). Le taux de triche constaté, (celle qui s'est vue...) lors d'ANRS 4D est de 3%, sans tenir compte de toute la triche qui ne voit pas, car rappelons-le, ça marche aussi bien à très bien à 3/7, 2/7, voire moins ! Voici ce qu'écrit l'ANRS :
L'écart, si on les en croit, est de 96,3 - 94,5 soit 1,8 %. Un peu plus bas, ils donnent les chiffres brut: 8 dans un bras de 219 vs 0 dans l'autre bras ça fait 8/219 soit 3,7 %. Et 3,7 ça passe, et même confortablement! On retrouve même le même taux d'échec de triche ?) que dans ANRS-4D

On peut discuter de tout... Sauf des chiffres ;-)


Le communicant qui a pondu ce slogan doit se le prendre dans la tronche, en veux-tu en voilà! Au mieux c'est une communication foireuse, elle n'en est pas moins trompeuse ! Bon... Avec un peu de chance, ça passe... Ouais, mais pas de chance !

Et l'ANRS de déclarer que ça ne le fait pas !


C'est ce qu'ils disent.


Commentaire d'un précurseur attentif :
On ne l'envoie pas dire !

Que c'est nul, que c'est nul, que c'est nul!!!


Les bras m'en tombent ! Heureusement que je n'aie pas attendu pour embrayer sur ICCARRE, mon voyage de 10 ans déjà...

Je remercie mes amis, professionnels et patients qui m'ont alerté sur le sujet. Dans de prochains billets, nous ausculteront plus avant le seuil de non-infériorité, ce qu'il nous révèle des vraies intentions. Nous verrons en quoi l'essai permet de rappeler des points auxquels nous sommes attachés. Enfin, on auscultera de près quelques faux-nez.

Dans l'actualité (ajouté le 05/06/2023)


- La fameuse étude Millon et al. (dont Raoult) : A ce jour, on peut toujours la consulter sur medrxiv.org: Traitement précoce à l'hydroxychloroquine et à l'azithromycine : Une étude de cohorte rétrospective monocentrique en vie réelle de 30 423 patients COVID-19 est bel et bien toujours en ligne... (ou son archive). La base de données associée est toujours téléchargeable, ici (et téléchargée!) : (voici son archive)

- Je constate au 14/06/2023 :
MD5 sums generated by FileCheckMD5 version 0.2.1.10 le: 05/06/2023
e02f00b866724c2102a8f5faafc82ed7 : Database_Cohort_30423_COVID-19_IHU_032923.txt
366e8656b67329d84ed975246a91f7f2 : Metadata_Cohort_30423_COVID-19_IHU_032423.xlsx

- de même, l'étude parisienne (Emilie Sbidian et al.) medrxiv.org: Hydroxychloroquine avec ou sans azithromycine et mortalité à l'hôpital ou sortie de l'hôpital chez les patients hospitalisés pour une infection à COVID-19 : étude de cohorte de 4 642 patients hospitalisés en France est bel et bien toujours en ligne... (ou son archive).



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Fermez la TV et ne vous laissez pas tromper par la vérologie parisienne


2023/03/20

Pharmacocinétique et surdosage


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Peytavin, Pharmacocinétique et surdosage

Par Charles-Edouard!



Très bien vu! Et chacun à son rythme, comme on le sent. C'est aussi important de témoigner sur les molécules : d'une main Leibo pensait qu'il fallait ajouter une quatrième molécule, d'une autre un raccourci simple consiste à penser que DTG, CTG et BTG, les INIs de 2 ème génération, comptent double. Un seul cachet de Biktarvy par semaine, c'est quand même plus cool ! A ce rythme-là, les injectables semblent peu attrayants.

Eclipse vs Pharmaco-cinétique


Chaque fois qu'on entreprend une réflexion sur le médicament et le VIH, il faut commencer par l'Eclipse. Elle a ceci de remarquable : elle s'observe facilement pour chaque patient, elle est propre au VIH, qui reste une pathologie phare où le traitement est prescrit à vie. Ainsi, on n'observe pas d'Eclipse exploitable sur le VHB, VHC, etc. Malgré ce caractère spécifique, unique, on fait encore appel à la pharmacocinétique pour porter un éclairage sur LA dose, en maintenance. A tort ...

L'idée de base est simple (mais hors sujet) : lors de suivi de patients, on monitore la charge virale et le taux de molécule dans le sang. On construit un tableau pour déterminer si la dose est un facteur prédictif de l'échec. On a donc, idéalement, des faux positifs, des vrais négatifs, etc. une sensibilité et une spécificité : promulguer un seuil, sans préciser sa sensibilité ET spécificité est une FAUTE.

Eclipse et Dose-Seuil sont incompatibles !


Je me place ici dans le seul contexte de la maintenance. L'initialisation ne dure que quelques mois, avec des combinaisons modernes, plutôt bien supportées, en tous cas, sur le court terme. Dans cette étape, disons le premier trimestre, le surdosage est dommage, certes, mais pas trop préjudiciable, dirons-nous...

Au delà d'un an, chez la patiente respecteueuse de la posologie, sur un virus suceptible, l'Eclipse apparaît de façon certaine, inéluctable, observable à chaque fois. Dans la version 'moderne' on n'observe pour ainsi dire pas d'Eclipse de moins de 7 jours.

Ce n'est pas parce qu'on n'exploite pas l'Eclipse qu'elle n'existe pas. Une prise efficace (au sens de la bio disponibiité), d'une combinaison efficace (au sens de l'efficacité biologique), une fois par semaine suffit.

Bien sûr, il y aura toujours l'exception des quelques patients, qui, prenant d'autres produits, ne seront pas dans le contexte de la prise efficace: il faut les exclure de l'analyse car le facteur prédictif n'est pas LA dose, mais la polypharmacie. Ca ne viendrait à l'esprit de personne d'inclure des patients dont le virus est peu suceptible dans une étude de détermination de la dose seuil, applicable, en théorie à tous les patients et tous les virus, pour la plupart... suceptibles.

Ces cas rares doivent être exploités séparemment car ils sont trop peu nombreux pour construire une sensibilité acceptable ou s'imposer au cas général.

La patiente en échec, en maintenance, invalide l'une des trois conditions:
- efficacité de la prise
- efficacité anti-virale
- prise au moins une fois par semaine

Par exemple, ICCARRE en 3/7 avec Isentress, ne marche pas, car on invalide une condition: la moélcule est efficace, certes, la prise hebdomadaire à minima, est faite, certes, mais la biodisponibilité est catastrophique.. Compte tenu d'une galénique désastreuse (elle aura été refaite 2 fois... Subrepticement...), le seul moyen d'assurer au moins une prise efficace par semaine, toutes les semaines de l'année, c'est de prendre au moins 8 doses habdomadaires. C'est dire à quel point ce médicament est problématique dans notre contexte.

En maintenance, sous nos tropiques, on sait éliminer des facteurs contributifs à la prise inefficace: mauvaise galénique (cf Issentress), interaction médicamenteuse... Le génotypage généralisé et les algorithmes de choix ameliorent grandement la constitution d'une combinaison anti-virale efficace.

Reste l'oubli pur et simple du traitement sur une période de plus d'une semaine. Quand la patiente vient faire sa prise de sang, on observe l'echec ET une dose sérique. Eh oui, parce que la patiente qui a oublié ses doses, n'a pas oublié son rendez-vous, puisqu'elle est là! Et donc au moins 1 ou 2 j. avant la prise de sang, la patiente reprend le traitement et la dose mesurée n'est pas celle de prise mais de reprise. Ces patients sont dans le monde réel, pas en clinique.

L'existence de l'Eclipse, fait que ce n'est pas la SOUS prise qui la cause potentielle de l'échec, c'est la NON prise. Et attribuer la dose de reprise à une sous prise est une erreur de méthode: il ne faut pas le faire, c'est trompeur. Il ne faut pas le faire.

Injectable sans dosage n'est que ruine de l'âme...


Dès lors on s'étonne de la publication par Paytavin et Al. d'une recommandation de Seuil d'alerte, telle que publiée par Groupe Pharmacologie et Résistance - AC43 de l'ANRS. C'est du delirium très mince! C'est ici!

La seule chose qui me paraisse utile et souhaitable, du point de vue de la patiente raisonnable, soucieuse de son corps et de sa santé à venir, c'est de recommander le dosage thérapeutique! Parce que le dosage thérapeutique ouvre la porte à la réduction de dose pour (presque) tous. Franchement, ne pas faire le dosage dans cette thérapeutique, c'est une perte de chance: on pert l'opportunité de réduire la dose, donc le coût et la douleur lors de l'injection, et, bien sûr, la toxicité. On peut vivre dans l'illusion que la toxicité est faible (preuves ???), mais on ne peut nier ceci: réduire la dose réduit la toxicité: c'est imparable! Donc il faut faire ce dosage.

Un écart de 1 à 10 parfaitement exploitable...


Ce que l'on observe, qu'on lit dans ce rapport, (Efficacy and Safety Outcomes by Emilie Elliot) sous la plume du fabricant, c'est que chez les patients en succès thérapeutique, ii existe un rapport de 1 à 10 dans la dose de Cabotegravir (et de 1 à 7 pour Rilpivirine). C'est enorme ! 1 à 2 ca laisse peu de marge, mais 1 à 10! D'autant qu'il faut se rappeler que chez une majorité de patients non ou mal sélectionnés la Rilpivirine est INUTILE.

Même si on s'y prend comme des manches (essai hollandais), ce n'est certes pas une vaste majorité, mais une majorité confortable quand même. Si on s'y prend sérieusement (essai suisse, publications de Lanzafame), c'est 100 % de succès en Monothérapie. donc la Rilpivine, par ailleurs une bonne source de complications: il faut se poser la question! 1 à 10 : il y a de quoi garer un camion! Franchement s'injecter 10 fois plus que nécessaire !!! De temps à autre vos toubibs doivent se poser et réfléchir un peu: ils ont des patientes. en succès à 1. et ils laissent les patientes en succès à 10 sans rien faire ??? C'est service minimum ! Pour un service aussi médiocre, inutile d'avoir un toubib. Il suffit simplement d'aller à Bichat.

Une recommandation d'alerte délirante mais EXPLOITABLE


Alors que la nature du VIH y est adverse, la Peytavin and Co a osé publier un seuil d'alerte: et il faut s'en alarmer! Oh, ils sont prudents et rigoureux: il y a un cave canem et un gros qui plus est... Mais quand même!

Redevenir Cartésien et remettre l'Eclipse au centre


Redevenir artésien, c'est à dire faire confiance à sa propre rationalité, parque l'empirisme de la Médecine par les Preuves ne nous apporte plus rien: le domaine des doses observées est si éloigné de ce qui est strictement nécessaire, qu'on ne trouve plus d'échec instructif.

Les patients en maintenance ont TOUS une éclipse. TOUS. C'est à dire que la quantité nécessaire au succès thérapeutique est disons, 10 fois moins que ce que l'on vous inflige. Les patients qui échouent en injectables ont aussi échoué leur Eclipse. Les conditions d'échec de l'Eclipsothérapie sont connues: s'y prendre trop tôt, manquer des prises, utiliser une combo peu efficace sur un virus non ou peu sensible.

L'échec de la pharmacocinétique en mirroir de l'échec la team French-Resistance


Il n'y en a pas un pour rattrapper l'autre! Le Pr Katlama a mis en évidence le Talon d'Achille: En monothérapie de maintenance, ses seuls échecs étaient des patients ayant pris un INI de première génération par le passé. Il suffit de lire le dossier médical pour identifier le risque. Le virus, lui, il n'a pas un téléscope pour le lire le dossier: l'information est dans le génome. Et là... La team French-Resistance... Elle sèche! Rien nada. On ne sait pas lire le livre aussi bien que l'on ne pense. Le genotypage est tenu en échec. Le phénotypage in-vitro ? Ca on n'en sait rien, personne ne le fait... Mais le phénotypage in vivo, il existe de facto... Et le cobaye, c'est la patiente.

C'est à cela que sert le boot-in: avant de prendre la combo 'injectable', on teste, in vivo, la combo orale... C'est in-vivo, ce n'est pas algotithmique et ca vous dit à l'avance, si ca va marcher ou pas...

Le boot-in est une condition nécessaire, indispensable, pour s'assurer que le virus est parfaitement suceptible... On pallie ainsi au manque de discernement du genotype. Dans ce cas-là, c'est sérieux: on passe à l'injectable en confiance.

Sauf que là: on n'a pas fait le boot-in ! Et on essaie de vous expliquer que c'est à cause de la dose... C'est du délire: on est passé outre la seule méthode possible pour détecter le Talon d'Achille: le boot-in!

Les bras m'en tombent, mais la brêche ainsi ouverte est exploitable


Il faut prendre le temps de réfléchir à comment exploiter cette recommandation à faire le dosage. Il suffit probablement de mettre la Recommendation en question sous le nez de la toubib et EXIGER le dosage. Et au vu du résultat, vous saurez où vous en êtes...

Si la question se posait à moi, c'est ce que je ferais! Et sans le boot-in, en ce qui me concerne ! Pourquoi ? Parce que j'ai déjà pratiqué la MONO-DTG,en succès, pendant plus d'un an... Donc, ca va... C'est safe... Tellement safe, que pour moi, ce sera(it) SANS RILPIVIRINE. On a le droit de ne pas être trop idiot!...

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VIH : comment alléger le traitement par Dr Pierre de Truchis, Dr Benjamin Davido (2019)

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